Entre 2013 et 2018, le marché du financement locatif d'équipements pour entreprises et professionnels n'a cessé de progresser. En 2017, il s'affichait en France à 27,6 milliards d'euros d'investissement, en hausse de 7,5 %, et devrait finir 2018 sur une croissance similaire. Les sociétés sont de plus en plus nombreuses à faire appel à ce système de location, notamment afin de moderniser leurs outils de production de manière régulière, sans avoir à payer pleinement à chaque innovation.

Dans un contexte où les entreprises françaises externalisent de plus en plus, les gestionnaires de flottes automobiles ont désormais tendance à déléguer la gestion intégrale de leur parc automobile à des sociétés extérieures spécialisées. Et progressivement, le système traditionnel du crédit-bail tend à être remplacé par le dispositif dit LLD (location longue durée) qui inclut, au-delà de la seule location du véhicule, toute une série de services annexes tels que l’entretien, l’assurance ou encore l’assistance des véhicules.

En France, il existe désormais des formules de financement diversifiées qui permettent aux entreprises d’ajouter à la location des matériels informatiques celle de biens immatériels tels que les logiciels qui permettent de les faire fonctionner. Crédit-bail classique avec option d’achat, location financière simple, location de matériels seuls, de matériels et de logiciels, location avec ou sans prestations complémentaires de maintenance... Plusieurs types de contrats adaptés aux besoins des entreprises de toute taille sont proposés. Décryptage. Pas de chiffres.

Les conditions de financement des PME par les banques se durcissent selon un baromètre réalisé par le cabinet KPMG et la CPME, en France, en 2019. Une solution alternative s'offre alors aux entreprises souhaitant réaliser des investissements : le financement locatif, aussi appelé leasing. D'origine anglo-saxonne, la technique est apparue en France dans les années 1960 et s'est considérablement développée depuis.

Trois grandes formules de financement existent pour les gestionnaires de flotte d'entreprise en 2019 : l'achat, la location avec option d'achat, et la location longue durée. La première est la plus simple : l'entreprise choisit ses véhicules, les achète, et gère en interne tous les usages qu'elle en fait. Mais c'est un investissement conséquent, qui peut peser à la fin de l'exercice. La deuxième offre plus de flexibilité : la société peut tester différents véhicules, le paiement est étalé dans le temps, et la voiture peut être rendue, re-louée ou achetée à la fin du contrat.

L'économie de la fonctionnalité gagne les entreprises en 2020, ce qui fait les affaires du crédit-bail. Ce mode de financement représente désormais 15 % des investissements effectués par les sociétés françaises. Il permet de disposer d'un bien, matériel ou immobilier, en échange du paiement d'un loyer tous les mois. A la fin du contrat, l'entreprise peut acquérir définitivement le bien ou le restituer. Utiliser plutôt que posséder, cela résume bien l'économie de la fonctionnalité.

La location longue durée (LLD) présente de nombreux intérêts pour les entreprises désirant renouveler leur flotte automobile. D’abord d’un point de vue financier : elles n’ont rien à avancer au moment de la souscription et ne paient que pour l’usage des véhicules. Les avantages se retrouvent aussi dans la gestion puisqu’en la déléguant à 100 %, les entreprises peuvent se concentrer pleinement sur leur cœur de métier. Cette formule, qui a déjà conquis les grands comptes, s’impose progressivement dans les plus petites boîtes, voire chez les particuliers. Pas de chiffres.