60% des Français de moins de 35 ans déclarent préférer l'inhumation à la crémation, d'après un sondage Ipsos. Un chiffre qui suscite l'étonnement chez les professionnels du secteur, et qui s'explique notamment par le besoin de retour au rituel de la part des trentenaires. Cela concerne notamment un temps d'hommage plus long et non pas un attrait traditionnaliste. Les experts estiment toutefois qu'à terme, les deux modes funéraires s'équilibreront. 57% des seniors plébiscitent pour leur part la crémation.

En trente ans, la crémation est devenue une pratique courante. Supposée plus simple qu'un enterrement, elle semble aussi plus romantique. Mais la loi ne permet ni la dispersion n'importe où ni la présence chez soi de l'urne de l'être aimé. Dès lors, respecter les dernières volontés des défunts tourne vite au casse-tête pour ceux qui restent.