Le principe de compétence universelle qui permet aux juges espagnols de poursuivre des responsables étrangers est source de tensions diplomatiques. Gouvernement et opposition entendent restreindre cette marge de manoeuvre

Condamné à cinquante ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en Sierra Leone entre 1996 et 2002, l'ancien président libérien, 64 ans, devrait passer le restant de ses jours derrière les barreaux.

Le 20 juillet 2015, vingt-cinq ans après la chute de l'ex-président tchadien, son procès s'ouvrira à Dakar. Retour sur la trajectoire d'un dictateur paranoïaque et sur une décennie de peur, de répression et d'indicibles violences. Sommaire. Des liaisons dangereuses. L'Afrique accuse. Le cauchemar de Déby.

Parce que Jean-Pierre Bemba ne pouvait pas ne pas savoir, la CPI l'a condamné à dix-huit ans de prison. Une sentence qui sonne le glas des ambitions de celui qui fut, autrefois, le vice-président du pays.

Une descendante d'esclave veut assigner l'Etat français pour crime contre l'humanité. Objectif : obtenir réparation pour le préjudice dont elle s'estime toujours victime.

Trois hauts responsables des services de renseignements syriens sont accusés de crimes contre l'humanité

Dans "Al-Qaida et le nihilisme des jeunes", Olivier Roy défend une position selon laquelle les tueurs de masse (il prend l'exemple des tueurs de Columbine, Eric Harris et Dylan Klebold) et les terroristes se réclamant d'Al-Qaida auraient des profils similaires dont il conviendrait de voir des liens. Une thèse qui mérite d'être discutée.

Chose impensable il y a encore quelques années, les ex-dictateurs et autres criminels de guerre sont aujourd'hui arrêtés, puis jugés par un tribunal international. Certains comparaissent devant la Cour pénale internationale de La Haye. C'est un immense progrès !