Impopularité record (10% d'opinions favorables), crise économique grave, scandales à répétition... La présidente n'a jamais été aussi proche du déclenchement d'une procédure de destitution

Henrique Oliveira, artiste brésilien commente la situation dans son pays.

Le faire-part de décès était prêt. Il y a six mois, le brésil était jugé cliniquement mort par tous les bons apôtres de l'économie. Dernier domino de la crise financière mondiale : la chute du real brésilien devait entraîner la pays dans les abîmes de la récession et l'hyperinflation.

Entamé par M. Fernando Collor en 1990, le cycle des gouvernements néolibéraux du Brésil pourait bien se terminer avec la fin du second mandat de M. Fernando Henrique Cardoso.

Chute du prix du pétrole, hausse du chômage, crise politique sur fond de corruption, inflation de la dette publique... au lendemain de l'euphorie des Jeux Olympiques d'été 2016 le Brésil doit faire face à une réalité difficile et s'engage dans une crise qui pourrait s'avérer comme l'une des plus graves de son histoire.