La Réserve fédérale ne sort pas grandie de la crise financière, à l'inverse de l'institution bancaire européenne.

L'ancien Premier ministre prône la suspension du libre-échange entre pays de niveaux de développement différents et, sous contrôle international, dans les domaines stratégiques

Grand dossier portant sur les signes avant-coureurs d'une possible crise mondiale. La croissance amorphe, les bulles spéculatives qui enflent, les grands argentiers qui paraissent à courts de solutions, et l'instabilité des cours boursiers chinois font craindre un retour de vague près de huit ans après la dernière crise financière. Le dossier revient donc tout d'abord sur les indicateurs annonciateurs d'une possible crise mondiale ; il donne ensuite la parole à des prévisionnistes économiques, experts en perception des signes d'instabilité à l'échelle planétaire.

Débat et réflexions en compagnie de deux protagonistes, Marie-Anne Barbat-Layani, à la tête de la Fédération bancaire française, et Christophe Nijdam, expert reconnu de la finance qui dirige l'ONG bruxelloise Finance Watch. La première rappelle que la situation n'est sensiblement pas la même qu'en 2008, début de la dernière crise mondiale, grâce à un système bancaire plus solide et mieux surveillé. En revanche, le second intervenant évoque les effets nocifs des taux d'intérêt faibles et le risque, possible, de crise systémique.

L'Espagne, le Royaume-Uni et l'Irlande sont les plus touchés

La mise sous tutelle des deux piliers du financement immobilier américain, ne marque pas le Grand Soir financier : elles sont des entreprises privées d'Etat

Le conflit géorgien, puis la crise financière ont donné à Nicolas Sarkozy sa stature présidentielle, au niveau tant national qu'européen. Il a même obtenu que soit organisé mi-novembre 2008 un sommet de crise aux Etats-Unis : il se verrait bien poursuivre l'aventure européenne...