La démarche de concertation Co-click'eau et son outil de simulation de scénarios accompagnent depuis une dizaine d'années des territoires dans l'élaboration de programmes d'actions, qui visent notamment à reconquérir la qualité de l'eau potable

Dans les Deux-Sèvres et en Charente-Maritime, un projet de captation et de stockage d’eau destiné à l’irrigation suscite la colère, à l’heure où les sécheresses se multiplient.

Dans les oasis du Grand Sud algérien – où l’eau est si précieuse – s’est développé un ingénieux système d’irrigation, les foggaras. Mais il est aujourd’hui remplacé par les pompes automatiques, menaçant tout un écosystème.

D'un côté, environ 5 000 manifestants unis sous le mot d'ordre "Tout le monde déteste les bassines". De l'autre, 1 500 gendarmes mobiles, un hélicoptère et des grenades de désencerclement. La scène s'est déroulée en mars dernier dans les Deux-Sèvres et témoigne de la tension qui règne autour d'un projet de seize réserves d'eau destinées à l'irrigation des champs. Depuis dix ans, une querelle tenace oppose associations environnementales et exploitants agricoles. Les deux camps avancent pourtant un même argument : parer aux sécheresses et limiter l'impact du réchauffement.

Avec la hausse des températures et les sécheresses à répétition, l'or bleu se raréfie. Nos ressources sont menacées, mais des solutions pour mieux les partager sont à l'étude.

Usines de désalinisation, traitement des eaux usées, l'Etat hébreu est devenu un champion de la gestion hydrique.

La planète bleue a soif. Altérée par les activités humaines, le réchauffement climatique, les sécheresses, la perturbation de ses cycles, partout dans le monde, l'eau est devenue une ressource de plus en plus sensible. Du bien commun aux conflits d'usage, entre besoins vitaux et environnementaux, usages agricoles, industriels ou touristiques, son partage est au coeur de nombreux enjeux. Pour faire face à une situation inédite en France, des solutions existent : sobriété, agroécologie, hydrologie régénérative, gestion concertée... On décrypte pour vous les méandres du partage de l'eau.

Des réservoirs d’eau défendus par des barbelés et des forces de l’ordre dans une France desséchée, au propre comme au figuré. Cette vision d’apocalypse appartient-elle complètement à la science-fiction dès lors qu’on voit gendarmes et manifestants en venir à la violence autour de la gestion contestée (et contestable) d’une ressource fragile, comme à Sainte-Soline le 25 mars dernier ? La violence, forme ultime des « guerres de l’eau », est celle qui advient quand on a échoué à mener la véritable guerre de l’eau.

Il faut urgemment changer la gouvernance mondiale de cette ressource vitale. Ce constat a été au coeur des échanges de notre après-midi 2049, qui s'est déroulé à Rouen.