Des chercheurs sont parvenus à inverser le vieillissement d'un organisme animal. Au coeur de ces recherches : la mitochondrie, véritable centrale énergétique de la cellule. A quand l'application chez l'homme ?

Les cellules humaines baptisées HeLa, utilisées comme ″modèles″ dans des milliers d'études depuis les années 1950, possèdent un génome très éloigné du génome humain standard. De quoi jeter le doute sur les résultats qu'elles ont permis d'obtenir.

Caché au coeur de tous les êtres vivants, l'ADN accomplit des merveilles. Cette supermolécule peut construire un homme à partir d'une seule cellule, faire apparaître de nouvelles espèces, guérir des maladies... et même voyager dans notre passé !

Reprogrammer des cellules d'organismes adultes pourrait leur conférer un pouvoir thérapeutique comparable à celui des cellules souches issues d'embryons.

Le noyau, le compartiment contenant le matériel génétique de la cellule, n'est pas à l'abri d'agressions par les bactéries. Des molécules bactériennes, voire certaines bactéries elles-mêmes, piratent cet ordinateur cellulaire.

Des biologistes japonais ont pu reprogrammer des cellules de souris en cellules souches simplement en augmentant l'acidité de leur milieu de culture.

Champ en perpétuelle effervescence, l'imagerie de fluorescence rend aujourd'hui possible des prouesses visuelles et chirurgicales. Des neuroscineces à l'agroalimentaire, en passant par le traitement chirurgical des tumeurs, petit tour d'horizon des dernières innovations et de leurs applications.

En s'inspirant des virus et parasites qui se prémunissent du système immunitaire de l'hôte grâce à des substances neutralisantes bloquant l'action des chimiokines, les chercheurs développent de nouveaux composés, les neutraligands, aux vertus anti-inflammatoires et anticancéreuses.

Récompensée en 2012 en France et à l'international, Graça Raposo développe à l'Institut Curie des approches de biologie cellulaire basées sur la microscopie électronique. Spécialiste de la compartimentation intracellulaire, sa démarche efface les cloisons.

A 34 ans, Jacky Goetz a reçu, il y a quelques mois, le prix du Jeune chercheur 2012 de la Société de biologie cellulaire de France. Chaque année, cette distinction récompense un scientifique qui, durant son encore courte carrière, a apporté une contribution significative dans ce domaine d'études. Alors qu'il vient de créer sa propre équipe et que le monde de la recherche s'ouvre à lui, rencontre avec ce jeune chargé de recherches qui vient d'obtenir un poste à l'Inserm.

De nombreuses lignées cellulaires utilisées par les chercheurs ont été mal identifiées ou contaminées au fil des ans, et ne correspondent plus à la lignée initiale. Ce problème, connu de longue date, peine à trouver une solution. Explications.