Tiré d'une histoire vraie, le film "Un monde plus grand" (en salles le 30 octobre 2019) voit Cécile de France interpréter une jeune Française qui s'est initiée au chamanisme en Mongolie. C'est aussi le sujet de l'essai que Charles Stépanoff vient de faire paraître, "Voyage dans l'invisible. Techniques chamaniques de l'imagination". Avec une thèse forte : c'est grâce au chamanisme qu'Homo Sapiens, ce "prédateur empathique", a appris à se projeter dans le monde des animaux, des forêts et des montagnes.

A l'écran, son sourire éclaire tout, même le très sombre "De son vivant". Et à la ville ? Cécile de France joue et vit sans jamais éteindre la lumière. Une question de nature, ou de pudeur, ou de politesse. Voire de principe. Douée pour l'existence, elle confie : "J'aime bien l'idée de vieillir et de laisser la place aux suivants."