Réunit des textes qui, écrits sur une vingtaine d'années, décrivent les mutations qui ont fait que la démocratie a avancé dans le monde et est revenue à ses sources en revenant aux droits de l'Homme et en se remodelant à leur école. Dans le même temps elle sape ses propres bases et se défait.

Issu de rencontres organisées par Passa Porta, ce livre pose diverses questions relatives à la démocratie : ses relations avec le pouvoir, avec les médias et les nouvelles technologies, avec l'éducation, la culture, le monde. E. Clémens et E. Jans proposent six textes qui introduisent aux différents thèmes. Des questions et citations invitent ensuite à la réflexion.

Analyse de la notion de démocratie à travers l'histoire et l'évolution des mentalités et les mutations sociales et économiques. Etudie le fondement et le devenir de la démocratie, évalue la valeur de ce régime et ses difficultés, puis commente un extrait de

Cornelius Castoriadis (1922-1997) est arrivé en France en 1945, après des études de philosophie, d'économie et de droit à Athènes. Cofondateur et animateur du groupe et de la revue Socialisme ou Barbarie (1949-1965), ses écrits de cette période ont été réédités dans la collection " 10/18 " (1974-1979). Economiste à l'OCDE (1948-1970), directeur d'études à l'EHESS (1980-1995), psychanalyste (1973-1997), il a aussi publié au Seuil L'Institution imaginaire de la société (1975), ainsi que six volumes (dont un posthume) des Carrefours du labyrinthe (1979-1999). Ses séminaires de l'EHESS sont en cours de publication : Sur Le Politique de Platon (1999), Sujet et vérité dans le monde social-historique (2002), Ce qui fait la Grèce, 1. D'Homère à Héraclite (2004).

S'inscrivant dans la lignée de son précédent ouvrage,

Réunit des textes d'entretiens et de débats de C. Castoriadis (1922-1997) reflétant sa réflexion philosophique sur le monde de 1974 à 1997. Montre que certaines thématiques reviennent en leitmotiv tout au long de son oeuvre, notamment celles de l'avenir de la démocratie et son achèvement, ainsi que les droits individuels du citoyen.

Pour Régis Debray, la scène politique française ressemble fort au théâtre contemporain, qui veut tout montrer, exhibe le sensationnel et oublie le rôle du rideau sur scène pour démarquer les gestes de la représentation et le pouvoir du texte. Le théâtre devient ennuyeux et la politique un show qui n'a pas besoin de mettre en scène son ambition collective. La démocratie bascule dans l'obscénité.