Les démocraties modernes connaissent actuellement un profond malaise. Plutôt qu'une question d'institutions ou d'adhésion à des valeurs, l'auteur pense que la démocratie est d'abord une affaire de compétences pratiques, notamment dans le domaine de la parole et des relations avec autrui.

Ce dialogue critique avec l'oeuvre wébérienne entend lui restituer toute sa force et sa charge d'inquiétude. Max Weber, dont les relations avec la démocratie sont ambivalentes, est aussi l'un des penseurs qui permet de saisir l'inachèvement de cette dernière et la nécessité de la mener plus loin.

Cet ouvrage s'interroge sur le rapport réel du peuple au pouvoir en démocratie, sur le caractère démocratique des instruments de réalisation de la démocratie, sur la générosité des principes et la dureté de la pratique. Il y parle de la nécessité d'un débat jusque-là différé sur l'après-démocratie, d'une régulation éthique de la pratique politique et théorise la réversibilité de la démocratie.

Une réflexion sur les enjeux moraux et philosophiques de la crise déclenchée par les récents attentats aux Etats-Unis. L'étude répond aux questions qui se posent à des sociétés se croyant à l'abri de la violence du monde. Face aux menaces terroristes, les gouvernements doivent utiliser tous les moyens, au détriment des libertés démocratiques.

Réflexion sur le concept de peuple fondée sur les apports de Deleuze, Machiavel, Spinoza, Rousseau, Heidegger qui permettent de penser l'identité du peuple, son rapport à la fabulation et au mythe, sa temporalité spécifique, mais aussi de cerner la spécificité de sa forme et son mode d'être propre dans le temps.