Depuis près de trente ans, la politique d'ouverture de Doi Moi lancée par la République socialiste du Viêt Nam (RSVN) s'est accompagnée d'un maintien de l'emprise de l'Etat-parti sur la société. Le Premier ministre Nguyên Tân Dung, qui achèvera son deuxième mandat consécutif (2006- 2016) à l'approche du XIIe congrès du Parti communiste vietnamien (PCV) prévu en janvier 2016, est l'objet de critiques tous azimuts. Mais le PCV et l'Armée populaire vietnamienne (APVN) restent les deux acteurs centraux de l'histoire politique du Viêt Nam contemporain.

En Tchécoslovaquie, c'est la direction du Parti communiste elle-même qui ouvre, au début de l'année 68, la voie aux réformes. Jusqu'à l'invasion du pays par les troupes du pacte de Varsovie.

Lors du XVIIIe congrès du Parti communiste chinois, qui s'est tenu du 8 au 14 novembre 2012, le Comité permanent du Bureau politique - le coeur du pouvoir - a été presque entièrement renouvelé. Assurément, il ne s'agit pas d'une « élection » comme les autres tant les mécanismes de sélection sont oligarchiques. Mais, tout au long de l'année, les affrontements politiques ont secoué la colonne vertébrale de la deuxième puissance mondiale.

L'expression de ″bloc″ de l'Est ou ″bloc″ soviétique appartient au vocabulaire de la guerre froide. Elle est d'abord utilisée par des publicistes et hommes politiques britanniques et états-uniens pour dénoncer la mainmise des responsables politiques soviétiques sur les pays d'Europe centrale et orientale libérés par l'Armée rouge.