Au Centre Pompidou, quatre décennies de création du Sétois colorent comme jamais les cimaises du musée parisien et révèlent ses oeuvres moins connues, fruit d'un tour du monde des pratiques traditionnelles, du Mexique au Ghana. Une rétrospective passionnante qui confirme Di Rosa comme l'un des plus grands artistes français.

Injustement absent (tout comme son frère, le sculpteur Buddy, Jean-Charles Blais, François Boisrond ou encore Robert Combas) de l'exposition Années 80 qui vient tout juste de prendre fin au musée des Arts décoratifs, tant pour son travail de peintre que de concepteur d'objets ou de jouets, Hervé Di Rosa n'en garde pas moins une vitalité intacte, même si nous l'avons senti à juste titre remonté d'être oublié.

Avec des travaux de l'époque de la Figuration libre, des objets d'art modeste et des peintures récentes, l'exposition "Hervé Di Rosa, le passe-mondes", qui se tient au Centre Pompidou jusqu'au 26 août 2024, donne une bonne idée de cette oeuvre inclassable. Philippe Ducat est quand même allé rendre visite à l'artiste dans son atelier parisien.