Le théologien catholique entend ici aller à l'essentiel dans le but de défaire les préjugés de tous genres et ouvrir un espace de parole où la question de Dieu puisse être abordée librement.

Au lieu d'opposer chrétiens et musulmans, cette controverse permet un dialogue sur ce qui est pour eux l'essentiel : leur foi au Dieu unique. Mais s'ils croient au même Dieu, chrétiens et musulmans ne se retrouvent pas pour autant dans un consensus...

Pour R. Swinburne, spécialiste anglais de philosophie de la religion chrétienne et du théisme, l'existence de Dieu permet d'expliquer des données que les sciences de la nature n'expliquent pas, comme l'existence de l'Univers et de ses lois. Elle est aussi l'hypothèse métaphysique la plus simple pour en rendre compte, et qui a, a priori pour elle, la probabilité la plus grande.

J. Gauthier pense qu'il est vain de tenter de définir Dieu puisque celui-ci échappe aux catégories, définitions, images et pensées. Le mystère de Dieu reste donc, selon lui, incompréhensible.

Spécialiste de la pensée mystique, l'auteur aborde ici la théologie au féminin, à travers des voix de femme d'hier et d'aujourd'hui qui parlent de leur expérience, celle d'un Dieu qui n'est ni une personne, ni une entité, ni une substance, mais leur divine potentialité expressive.

Après avoir écrit Dieu et l'homme, A. Morel a rédigé ces textes des conférences pour présenter son ouvrage. Il s'exprime sur la mise en perspective de la religion par les sciences de l'homme.