Une étude récente dresse un panorama de l'insertion professionnelle, plutôt bonne, des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur culturel. Les écoles d'art accusent un retard sur les autres disciplines.

Une meilleure gestion du début des carrières scientifiques, inspirée des méthodes pratiquées dans les cabinets de consultants, pourrait-elle pallier la probable pénurie des doctorants ?

Assistante à bac+5, vendeuse avec une maîtrise... Plus du tiers des diplômés du supérieur, selon l'Insee, occupent des emplois au-dessous de leur niveau de formation. Le choc démographique permettra-t-il d'enrayer le phénomène ?

L'université, une voie sans issue ? Le cliché a la vie dur mais ne correspond en rien à la réalité. Depuis cinq ans, nos facs ont mulitplié les diplômes de pointe en prise avec le monde de l'entreprise. A la clé, des emplois, de bons salaires et un épanouissement professionnel dont témoignent tous les jeunes diplômés qui nous avons rencontrés.

Selon les spécialistes du marché du travail, les indicateurs passent au vert. La France recommence à créer des emplois. Raison de plus pour viser juste.

L'attente de la société vis-à-vis des diplômes prend des proportions inquiétantes. Résultat : une course effrénée au parchemin considéré comme sésame pour le marché de l'emploi.

Pour recruter leurs futurs cadres, les DRH multiplient les initiatives afin de répondre aux attentes d'étudiants motivés mais exigeants

Alors qu'il paraissait urgent, à l'issue des manifestations contre le CPE, de résoudre la question du devenir professionnel des jeunes, le dossier semble relégué au second plan, au profit de celui sur la dégradation des conditions de vie des étudiants.

Le thème de l'exclusion ne doit pas aveugler. Alors qu'on tend à croire spontanément que la population des exclus est essentiellement composée des laissés-pour-compte du système scolaire, il apparaît désormais que les diplômés de l'Université ne sont plus guère protégés contre l'échec...

La reprise de l'économie a recreusé l'écart entre grandes écoles et université, qui en profitent très inégalement.

Les moins de 30 ans ont beaucoup changé, et certains employeurs le découvrent à leurs dépens. Ils sont loyaux mais distanciés, bosseurs mais exigeants.