Le metteur en scène est tombé amoureux des écrits intimes du couple légendaire des lettres françaises. Une nouvelle occasion pour lui de filmer les intermittences du coeur.

"Raja", rencontre entre une jeune fille des rues de Marrakech et un bourgeois français usé sentimentalement, est un de ses plus beaux films. Mais, dépendant d'un système de production en fin de course, le cinéaste ignore s'il y en aura d'autres.

"Le Premier Venu", histoire d'une fille et deux garçons, est un condensé de l'art de ce cinéaste. Qui dit ici combien monter un film est de plus en plus difficile.

En compétition à Venise, "Raja" est à priori un film intrigant. Parce que Jacques Doillon a tourné ce film au Maroc, en partie en langue arabe. Si le film laisse effectivement une certaine part au dépaysement, c'est pourtant du Doillon pur sucre qu'il nous est donné de déguster.

Vingt-cinq ans après "Les Doigts dans la tête", Jacques Doillon, le cinéaste de l'enfance, est allé à nouveau à la rencontre de jeunes. Cette fois-ci dans une cité de Pantin...

Avec "Ponette", le cinéaste retrace le combat d'une petite fille de quatre ans pour retrouver sa mère, décédée dans un accident. Un film ultra-sensible que l'on dirait touché par la grâce...

Jacques doillon est de toute évidence l'un de nos grand cinéaste, qui depuis près de cinquante ans nous livre plus ou moins régulièrement des films qui nous touchent autant qu'ils nous donnent à réfléchir. Adepte d'un cinéma de chambre, il n'a pas son pareil pour traquer la plus infime variation d'un sentiment, d'une émotion. Ses films nous sont chers, aussi nous avons souffert de constater qu'il lui était de plus en plus difficile de trouver des financements pour faire vivre son art, signant des films superbes, mais qui ne rencontraient pas toujours le public.

L'un adapte à la scène un film "La Vengeance d'une femme". L'autre prête à Marc Feld sa "Ferme du Garet". Deux cinéastes découvrent les planches.