Le travail d'archiviste en Suisse a été en grande partie jusqu'ici un labeur solitaire et artisanal. Est-il destiné à la rester ? Face aux défis que pose la maîtrise actuelle de l'information, on peut ne douter. Cet article envisage le rôle que pourrait jouer la plateforme Wikidata, et, par ce biais, la technologie des données ouvertes liées, pour renouveler le travail des archivistes.

Depuis 2016, l'adoption de la loi pour une République numérique prévoit la mise à disposition gratuite de certaines données du secteur public, donnant aux projets d'open data le champ libre pour nourrir le territoire et le rendre plus intelligent. Pourtant, une grande majorité de collectivités territoriales ne fournit pas encore de données aux citoyens. "Archimag" revient sur les points essentiels qui permettent d'initier un projet d'open data et le faire vivre dans la durée.

En une décennie, le mouvement d'ouverture des données publiques s'est progressivement répandu en France. Mais les fichiers bureautiques bruts mis à disposition des citoyens sont peu attractifs. Heureusement des projets de datavisualisation ne manquent pas.

La science ouverte vise à favoriser la diffusion des données de la recherche à tous. En France, 56 % des publications scientifiques éditées en 2019, soit 87 000 publications, étaient en libre accès, un chiffre en augmentation par rapport à 2018 où il n'était que de 49 % pour 75 000 publications. Le ministère de l'Enseignement supérieur soutient cette approche et a débloqué une enveloppe de 45 millions d'euros sur la période 2021-2024 pour, à terme, tendre vers des publications 100 % ouvertes.

Depuis 2016 et la loi pour une République numérique, les municipalités de plus de 3500 habitants doivent ouvrir leur données afin de respecter l'obligation d'open data. En mars 2022, 453 communes respectaient cette prérogative, soit seulement 8,4 % des villes concernées. Si ce chiffre progresse régulièrement, la croissance demeure lente. Il faut dire que la mise en place de l'open data nécessite une préparation et une gestion minutieuse, tant en termes d'outils techniques que de formation des agents et d'adaptation des pratiques.

La France est particulièrement avancée en matière d'ouverture des données publiques selon plusieurs classements. Une performance due à la politique nationale et aux initiatives menées depuis une dizaine d'années. Toutefois, selon certains observateurs, le pays peut aller encore plus loin. En parallèle, la politique européenne évolue en matière d'ouverture et de réutilisation des données, avec pour objectifs l'efficacité économique et l'information des citoyens. Pas de chiffres.

De plus en plus d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche s’appuient sur HAL et leur portail institutionnel, car l’ouverture des publications est un axe essentiel des stratégies de science ouverte. Mais qu’est-ce qu’un portail HAL ? Quelles sont les étapes pour en créer un ? Méthode.

Pendant longtemps, les deux mondes, libre et payant, ont évolué indépendamment. [...] Et la boucle est bouclée : les professionnels de l'information, soucieux d'une recherche exhaustive et aussi des coûts, se tournent de plus en plus vers des ressources en accès libre. Ce numéro de Netsources met en lumière la complémentarité des deux types de ressources. Il explore comment la veille scientifique peut s'enrichir de cette hybridation pour une recherche plus complète et efficiente.

Avec les pressions socio-politico-institutionnelles en lien avec la transparence et la reddition des comptes, les organisations gouvernementales tendent à conduire des projets de libération des données ouvertes. [....]

Essor des énergies renouvelables, gestion de la ressource en eau, adaptation face à la canicule... Les données liées à la transition écologique peuvent être mobilisées par les villes pour améliorer l'efficacité de leurs politiques publiques. Les données environnementales ont un rôle crucial à jouer dans la transition écologique. Mais si les données publiques font l'objet d'un régime d'ouverture et peuvent être en open data, ce n'est que partiellement le cas pour les données privées.

Notre première démarche en préparant cet article a été d'interviewer Denis BERTHAULT, vice-président du GFII, et surtout, fin connaisseur des nombreuses évolutions et péripéties de l'information juridique en ligne en France. Qu'il soit ici remercié pour ses précieuses informations accompagnées de commentaires fort pertinents. Pas de chiffres.

Face à la défiance grandissante de la population et les récentes polémiques sur les lobbys, des collectivités publient leurs entrevues avec les représentants d'intérêts. Les grandes collectivités ont davantage les moyens de développer des outils performants pour la mise en ligne des rendez-vous, mais des solutions plus légères existent. Si le but est réellement de faire preuve de transparence, il semble nécessaire de rendre accessibles ces données en open data, pour qu'elles soient réutilisables par tous.