Dans ″Drive″, Ryan Gosling explose à l'écran. Sans (presque) rien faire.

Le pilote vengeur et stylé de ″Drive″ s'est imposé en quelques mois comme l'acteur le plus cool de sa génération. Portrait d'un chien fou d'Hollywood.

On lui doit la chanson ″Nightcall″, tube envoûtant de la BO de ″Drive″. Mais le français Kavinsky reste encore un mystère. Tentative d'élucidation à l'occasion de la sortie du film en DVD.

Pour mettre en scène ″Drive″, l'histoire d'un pilote qui défend la veuve et l'orphelin après un braquage malheureux à Los Angeles, Ryan Gosling est allé cherché le Danois Nicolas Winding Refn. ″Première″ regarde sous le capot avec le réalisateur, qui nous commente les influences du film. Ou pas.

Il est déjà rare qu'un film de genre hollywoodien, en l'occurrence un thriller d'action, soit présenté en sélection au festival de Cannes. Non seulement ″Drive″ eut cet honneur, mais son réalisateur Nicolas Winding Refn remporta le Prix de la mise en scène.

Que cache la pseudo-virtuosité de ″Millenium″, ″Drive″ et ″La Taupe″ ?

Justicier solitaire au volant de ″Drive″, coach en séduction à tomber dans ″Crazy Stupid Love″... La rentrée ciné prend des airs d'autoroute à la gloire de Ryan Gosling. Parce qu'il le vaut bien, tout simplement.

Magistral, ce thriller de Nicolas Winding Refn a propulsé Ryan Gosling en pole position des acteurs bankables.