Les militaires ne peuvent plus se passer des avions sans pilote

Utilisés presque tous les jours par l'armée américaine en Afghanistan, ces avions sans pilote sont en train de bouleverser l'art de la guerre. Fascinant et inquiétant.

Ce sont les combattants du futur. Mais les drones n'évoluent pas seulement en terrain militaire. Ils assistent déjà les ingénieurs, pompiers ou climatologues.

En Afrique, les drones sont désormais mis au service de la lutte contre le braconnage, grâce à l'aide d'une université américaine.

Outils favoris des militaires depuis les années 1990, les drones - ces véhicules aériens sans pilote - sont de plus en plus utilisés dans le domaine civil, notamment pour la surveillance des villes et des frontières. Aujourd'hui, cette technologie est devenue si accessible que n'importe qui peut construire son propre appareil. Mais cette invasion des machines au-dessus de nos têtes suscite de nombreuses inquiétudes : respect de la vie privée, terrorisme, etc. Une chose est sûre, les drones vont bousculer la société.

Brandon Bryant était aux commandes de drones au sein d'une unité spéciale de l'armée de l'air américaine. Depuis l'Etat du Nouveau-Mexique, il a tué des dizaines de personnes. Jusqu'au jour où il a déclaré forfait.

Conçus à des fins militaires, ces appareils volants télécommandés sont de plus en plus utilisés par des reporters, des documentaristes et des paparazzi.

Ils sont des milliers à surveiller les champs de bataille et les zones de guérilla. Tuer fait désormais partie de leurs compétences. Furtifs, fugaces, les drones ont pourtant leurs limites : ils sont vulnérables ; et leur utilisation pose des questions éthiques.