De nouvelles analyses d'un échantillon lunaire dévoilent des concentrations en eau similaires à celles du manteau supérieur de la Terre. De quoi chambouler la théorie du Grand Impact, qui prévoit la formation d'une Lune parfaitement sèche.

Nous sommes en 1860 et Michael Faraday, célèbre savant anglais, raconte l'histoire chimique d'une bougie lors d'une semaine de démonstrations de chimie données à l'occasion des fêtes de Noël. Toutes sortes de réactifs et de flammes se sont succédés sur la paillasse de notre conférencier dans une suite d'expériences amusantes et spectaculaires. Aujourd'hui, c'est l'eau produite par les flammes que l'on va examiner...

Quelle riche actualité dans l'exploration des petits corps du système solaire ! Depuis moins d'un an trois sondes ont visité trois corps essentiels et complémentaires pour comprendre l'origine et l'évolution du système solaire : un astéroïde (Cérès), une comète (Tchoury) et un objet glacé de la ceinture de Kuiper (Pluton). Avec un fil directeur : l'eau ! Si vive ! Sur quels corps est-elle présente ? Est-elle active ? Change-t-elle d'état ? Avec quelles conséquences sur la géologie de ces corps ? Laissons-nous porter, au fil de l'eau, par ces découvertes majeures.

Les modélisations par ordinateur montrent l'influence de l'eau sur la structure et la dynamique des molécules biologiques.

L'eau couvre près des trois quarts de la surface terrestre, 90% de l'histoire de la vie se sont passés dans cet élément. Tous les êtres vivants sont fait d'eau. Un corps humain adulte en contient entre 60 et 66%, elle compose 70% de l'intérieur des cellules... A n'en pas douter, cette molécule est indispensable à la vie. Mais que sait-on vraiment d'elle, de ses propriétés, de son rôle dans les systèmes biologiques ?