Pour rendre hommage à l'écrivain décédé le 19 février 2016, "L'Espresso" a republié une lettre dans laquelle l'écrivain explique avec humour et philosophie comment aborder sereinement la mort.

Alors que le grand maître Umberto Eco vient de mourir, il est temps de lire son dernier livre paru, "Ecrits sur la pensée au Moyen Age". Indispensable !

Philosophe rigoureux plus que romancier fantasque, Umberto Eco n'a entrepris d'écrire "Le Nom de la rose" qu'après avoir démonté les rouages de ces machines à générer des mondes possibles que sont les récits de fiction.

Cette fois, l'auteur de "Comment voyager avec un saumon" se fourvoie en compagnie d'un ornithorynque. Dommage.

Tout est dans le "presque" du titre. Enfin, presque tout. Romancier, traducteur, professeur (en sémiotique), Umberto Eco sait mieux que quiconque que traduire n'est pas "dire la même chose dans une autre langue", ce serait trop simple et à la portée de n'importe quelle machine ou d'un serveur Internet - d'où un premier et percutant règlement de comptes avec "Altavista", qu'il qualifie de "simple gadget".

Comment faire pour ne pas se pincer les doigts dans un sucrier de bar italien ou pour traîner une valise à roulettes sans la renverser ? Le professeur Eco répond !

Le siècle qui s'achève fut-il le plus sanglant de l'Histoire ? Quel avenir pour l'homme au seuil du troisième millénaire ? Avec Stephen Jay Gould, Jean Delumeau et Jean-Claude Carrière, Umberto Eco répond dans un livre collectif, dont nous publions ici un extrait.

La langue du grand romancier est fascinante. Elle mobilise l'italien, l'espagnol, l'anglais et le français du XVIIe siècle. Et pourtant Umberto Eco écrit bien pour aujourd'hui.

Tous les écrits d'Umberto Eco sur le Moyen Age réunis en un volume.

Au moment où paraît en Italie son nouveau roman "l'Ile du jour d'avant", le professeur Eco offre aux lecteurs français une vertigineuse méditation savante sur la quête humaine...

Ce n'est pas le peuple qui doit craindre l'influence de la télévision. Ce sont les élites qui lui prêtent beaucoup trop de pouvoir... Dialogue paradoxal sur le rôle de l'image en Occident.