Réunit trois textes dans lesquels Voltaire utilise différents procédés pour se raconter : composition ou réécriture en 1754 de fausses-vraies lettres de Prusse à Madame Denis, sa nièce et amante ; récit à la première personne rédigé entre 1758 et 1760 et dans lequel Frédéric II tient la première place ; récit à la troisième personne partant de l'enfance et embrassant les années de Ferney.

Enfant de boutiquiers parisiens, Louis-Sébastien Mercier (1740-1814), dramaturge et auteur de nombreux essais, compte avec Diderot parmi les plus fougueux théoriciens du drame bourgeois. Auteur prolixe, il mena aussi une carrière politique sous la Révolution : député à la Convention, opposant à Robespierre, il participa activement à l'oeuvre législative du conseil des Cinq-Cents. Lié à Bonaparte au moment du Consulat, il désapprouva par la suite la politique autoritaire de l'empereur.

Dernier ouvrage de Jean-Jacques Rousseau, Les rêveries constituent une suite naturelle des Confessions. Avec une chronologie.

En cet automne 1752, Denis Diderot sent s'essouffler autour de lui les collaborateurs de sa grande oeuvre, l'Encyclopédie. Même d'Alembert ne montre plus l'allant de jadis... Mais la Providence veille, et vient en aide à Diderot sous la forme de Clawdia Mangot, nièce de Rameau. Or ce dernier, défenseur de l'opéra français, n'a pas de plus grand ennemi que le philosophe, friand d'opéra italien. La querelle divise le Tout-Paris intellectuel, jusqu'au trône de Leurs Majestés... S'il est de bon ton de défendre ses idées à la pointe de l'épée, éliminer ses adversaires froidement n'est pas digne d'un gentilhomme. Et Diderot, qui voit les cadavres s'amonceler autour de lui, et de plus en plus convaincu de l'existence d'un adversaire décidé à gagner, coûte que coûte... (4e de couverture)

Denis Diderot, qui met la dernière main à son Encyclopédie, se retrouve bien seul depuis la défection de d'Alembert. Et cette solitude n'est pas le moindre de ses soucis : le pouvoir, qui veut maintenir le bon peuple dans l'ignorance, a interdit l'ouvrage. Diderot est obligé d'écrire en catimini, et d'imprimer dans la clandestinité. Etait obligé. Car la main criminelle qui veut voir disparaître à tout jamais la grande oeuvre du philosophe ne recule devant rien : cette fois-ci, c'est de l'imprimeur dont on s'est débarrasé, tout simplement en l'assassinant... (4e de couverture)

Tous les deux ans, dans la Grande Galerie du Louvre, se tenait, au milieu du XVIIIe siècle, une exposition de peintures et de sculptures. Diderot rendit compte de ces salons et inaugura de ce fait le genre de la critique d'art. Il évoque ici notamment Chardin, Van Loo, Saint-Aubin, Caffieri, Houdon, Vernet, Dejoux...

Pierre Milza, professeur émérite à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, alterne avec succès grandes biographies et ouvrages de synthèse historique

A partir de l'intégralité de l'oeuvre du philosophe et d'archives inédites, l'étude met à jour les convictions religieuses du marquis de Sade, définit sa théorie de la religion, et examine l'héritage de la conception sadienne.

Les écrits politiques de Diderot n'ont d'équivalent que l'Esprit des lois de Montesquieu ou le Contrat social de Rousseau. Plus variés que le premier, moins doctrinaires que le second, ils abordent, avec pertinence et alacrité, une multitude de sujets dont l'actualisé ne s'est pas démentie depuis. Parmi eux les problèmes posés par la propriété intellectuelle et artistique et les droits d'auteurs (Lettre sur le commerce de la librairie), le conflit entre la nécessité du pouvoir et sa tendance à se transformer en tyrannie (L'Anti-Frédéric), la difficulté d'imaginer un enseignement universitaire ouvert sur la vie (Plan d'une université), le procès du colonialisme (Contributions à l'histoire des deux Indes). A ces textes ont été joints - et c'est là une des nouveautés de cette édition - les articles «Arithmétique politique», «Autorité politique», «Citoyen», «Créoles», «Croisades», «Droit naturel», «Législation» et d'autres, que Diderot a donnés à l'Encyclopédie et qui montrent qu'il oscille toujours entre deux pôles : l'égoïsme ou l'égotisme légitime de l'individu et la nécessité d'une organisation sociale, inévitablement guettée par le despotisme. Robert Kopp

4ème de couv. : "De tous les ouvrages de Voltaire, le plus précieux, le plus intéressant pour l'histoire, mais aussi aux yeux de la critique, c'est sa Correspondance. Les lettres de Voltaire ne font qu'un avec sa vie, elles la racontent jour par jour. On s'explique sans peine quelle peut être la valeur d'un pareil document, où nous est présentée l'existence d'un homme qui a vécu quatre-vingt-quatre ans, qui à vingt-cinq ans était déjà célèbre, qui fut le plus important homme de lettres de son temps et est entré en relation avec les souverains étrangers, ministres, favorites, les grandes dames des salons, princes de l'Église, avec tout ce qui, dans la société, brillait par l'esprit et exerçait quelque influence. Il n'y a pas un seul livre qui nous apprenne sur le dix-huitième siècle plus de faits importants, qui nous renseigne mieux sur le caractère général des moeurs et l'esprit de cette époque. "