Une autobiographie politique de l'écrivain, comportant notamment ses deux carnets de voyage en URSS, de 1934 et de 1958.

Les Réflexions sur la question juive, publiées en 1946, ont longtemps été considérées comme un texte libérateur qui brisait le silence autour des juifs dans la France de l'après-guerre. Cependant, un soupçon a récemment vu le jour: pourquoi est-il si peu question de la Shoah? En tombant dans les clichés qu'il veut combattre, le texte n'a-t-il pas un effet antisémite malgré les bonnes intentions de Sartre? Les contributions réunies dans ce livre, pour la plupart issues d'un colloque international et pluridisciplinaire organisé en juin 2003 à la Maison Heinrich-Heine de la Cité universitaire de Paris, s'inscrivent dans ce débat. Mais elles l'élargissent en évoquant comme arrière-plan la situation des juifs en France entre 1944 et 1947 et en comparant l'attitude de Sartre devant la «question juive» avec celles de certains parmi ses contemporains. Elles abordent aussi d'autres aspects dans la vie et l'oeuvre de Sartre ayant rapport aux juifs, comme ses relations avec l'État d'Israël ou son prétendu tournant lévinassien peu avant sa mort.

A travers une suite de chroniques intelligentes et passionnées, l'auteur nous fait partager son bonheur de parler littérature.

M. Droit évoque ce que, du 3 septembre 1939 au 8 mai 1945, fut la Seconde Guerre mondiale pour l'adolescent puis le très jeune homme qu'il était alors

Parolier pour Yves Montand, Julien Clerc, Souchon, Ductronc... David McNeil porte le nom du mari de sa mère et non celui de son père génétique, Marc Chagall. Sur un ton légèrement désenchanté, l'auteur fait une évocation charmeuse et tendre d'une enfance atypique, dans les ateliers de son père sur la Côte d'Azur et ailleur.

Totalement inédits à ce jour, ses souvenirs permettent enfin de saisir les véritables motifs de son irrépressible fascination vis-à-vis de l'Allemagne nationale-socialiste et de son action

Czesław Miłosz de Lubicz naît en 1911 en Lituanie (alors dans l'Empire russe) de parents de la noblesse polonaise. Il étudie le droit à l'université de Wilno (alors polonaise), mais se tourne très tôt vers la poésie. Il fonde avec d'autres poètes le groupe littéraire Żagary et écrit dans la revue d'avant-garde du même nom. L'influence de son cousin, le poète français d'origine polono-lituanienne Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz, qu'il rencontre lors de son séjour de 1931 à Paris, sera considérable ; tout comme celle de ses maîtres Swedenborg, Blake et Mickiewicz.