Operratiques est l’un des importants manuscrits inédits que Michel Leiris a laissés après sa mort. Ce titre est construit à partir d’une juxtaposition de deux termes - opéra et erratique - qui forment ce que l’on appelle un « mot valise », il place cet ouvrage sous le signe de ce que Michel Leiris lui-même appelait l’une de ses « aficion » - l’autre étant la tauromachie - avec, comme il se doit, ses emportements, ses retraits, ses manies et ses égarements, ses injustices et ses repentirs, avec ses interrogations aussi : celles d’un écrivain pour qui toute réflexion sur l’opéra paraissait être de nature à résoudre quelques-uns des problèmes esthétiques qu’il se posait, entre autres ceux de la « présence », du « merveilleux », de la « modernité » ou, plus généralement, du « langage », en l’occurrence chanté. L'ouvrage est composé de trois mouvements. Le premier aborde l'opéra d'un point de vue objectif, parfois sociologique et même ethnographique, que ce soit par les thèmes de l'exotisme, de l'érotisme, du fantastique, de la pataphysique ou de l'engagement politique dans l'opéra sur lesquels Michel Leiris s'interroge. Le second, le plus important et de nature plus subjective, propose une réflexion sur l'esthétique et sur la dramaturgie de l'opéra, l'auteur évoquant ses souvenirs d'oeuvres vues ou entendues, justifiant ses attirances (Mozart, Verdi), exprimant ses réserves, voire ses répugnances (Wagner surtout), manifestant l'un de ses plus célèbres remords (Puccini), faisant appel à son expérience d'ethnographe et de voyageur (opéra chinois, vaudou), traitant l'opéra comme une fête, comme un plaisir de dilettante, mais aussi, empruntant l'expression d'Antonin Artaud, comme « théâtre de la cruauté ». ...

Dans le présent essai, notre enquête se limite au plan religieux à un domaine bien déterminé : le problème du péché et de la rédemption où se joue l'action de Grâce en vue du salut...

Roland Barthes, roman vient rompre le silence qui s'est fait, depuis 1980, sur Barthes et son oeuvre. En couvrant l'ensemble des écrits, en exhumant les textes de jeunesse oubliés ou inédits, en restituant les épisodes méconnus (années d'apprentissage au sanatorium, polémique avec Camus, etc.), ce « roman de l'intelligence » se donne pour l'indispensable compagnon de toute « lecture de Barthes ».

A partir de cinquante photos qu'il a choisies, W. Ronis (né en 1910) dessine ici son autoportrait et esquisse une histoire des rues de Paris, des bords de Marne, d'une ville du Sud où il a vécu avec sa femme Marie-Anne et son fils Vincent, etc.

Recueil de chroniques littéraires, à propos de Dostoïevski, Sartre, Charles du Bos, Proust, Montherlant, Brasillach... qui tendent à montrer que l'écriture est un outil de reconstruction.

La journée du 27 novembre 1909 de Marcel Proust. Elle commence à Paris dans l'appartement de l'écrivain qui espère publier son roman en feuilleton

Un écrivain que l'on redécouvre, une des figures les plus attachantes et controversées du mouvement surréaliste. Faire revivre Crevel, c'est aussi faire revivre toute une époque.

L'auteur: Dr. Bruce Watson enseigne la littérature française à l'université de Baylor. Il a suivi le séminaire sur Proust avec Michel Raimond à l'université de Paris-IV (Sorbonne) et il y a obtenu la maîtrise de lettres modernes en 1984. Il a ensuite poursuivi ses études à l'université d'Illinois et il y a obtenu le doctorat en littérature française en 1990. Dr. Watson a reçu de nombreuses bourses de recherche et notamment le «Summer Sabbatical» de Baylor en 1992 pour l'étude des manuscrits proustiens à l'université de Texas. Dr. Watson prépare actuellement une étude du cinéma de Catherine Breillat.

Second volume des oeuvres romanesques de Jean Cocteau. Comporte des documents inédits ou inconnus figurant généralement à la suite du roman auquel ils se rattachent, ainsi que la totalité des illustrations réalisées bien souvent par Cocteau lui-même qui devaient accompagner les diverses éditions.

Critique et directeur du Magazine littéraire, l'auteur veut montrer que Sartre était un philosophe capital, un moraliste de tout premier plan, un très grand écrivain et qu'il a eu bien raison de refuser le Nobel.