Pierre-Henri Simon (né à Saint-Fort-sur-Gironde le 16 janvier 1903 - mort le 20 septembre 1972) fut un intellectuel engagé, historien de la littérature, essayiste, romancier, poète, critique littéraire. Fils de notaire, Pierre-Henri Simon, après des études de lettres supérieures à Louis-le-Grand, entra à l’École normale supérieure en 1923. Il obtient l'agrégation de Lettres. Professeur aux lycées de Saint-Quentin et de Chartres, il fut nommé en 1928 à la chaire de littérature française de l’université catholique de Lille. Il devait par la suite choisir d’enseigner à l’étranger, d’abord à l'École des Hautes Études de Gand ainsi qu'à l'Université de Fribourg de 1950 à 1963. Il a notamment été prisonnier de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, en juin 1940, il passa la guerre dans un Oflag à Nuremberg, puis au camp de représailles de Lubec, Offlag X-C. Il a écrit un essai contre l'usage de la torture en réactions aux exactions commises pendant la guerre d'Algérie et participé aux journaux, notamment en tant que critique littéraire pour Le Monde, La Revue de Paris, Esprit et Journal de Genève. Après avoir occupé le 6e siège de l'Académie de Saintonge dès 1957, il a été élu à l'Académie française le 10 novembre 1966. Il y a occupé le fauteuil numéro 7 entre Daniel-Rops et André Roussin... in Wikipédia, 2008-09-15

Depuis 1957, Nimier occupait un poste de conseiller littéraire aux Editions Gallimard. Il était notamment chargé de commander des préfaces pour la collection classique du Livre de Poche. Mais , avec ces Journées de lecture, ce sont ses lectures préférées qu'il nous livre ici.

Ce livre est une recherche de Roger Vailland dans la mémoire de ceux qui l'ont connu, dans ses écrits, dans ses articles de presse. C'est dans ceux-ci, véritable banc d'essai de son oeuvre, qu'il esquissait les situations et les personnages développés ensuite dans ses romans. Un Roger Vailland plus humain nous appraït ainsi.

"Cet essai se présente comme un ensemble de textes relatifs au passé d'un pays que j'ai quitté trop jeune pour en avoir gardé une vision précise, mais dont je continue à parler la langue... La première partie de mon livre est consacrée à mes souvenirs familiaux, et la seconde partie, -de beaucoup plus longue,- aux poètes et aux romanciers russes qui m'ont aidé à imaginer la Sainte Russie à travers leurs oeuvre"