Etude du rôle de la curiosité éclectique comme moteur et facteur de créativité chez l'écrivain Raymond Queneau. L'auteur décrit les paradoxes entraînés par l'appétit de connaissance et le scepticisme qui en constitue le pendant fécond.

Ce texte constitue avec Le dernier écrivain et Place des pensées un triptyque consacré à la littérature, plus précisément à la condition de l'écrivain dans le monde d'aujourd'hui.

4ème" de couv. : "De la louche cohorte de pommadins qui entourèrent André Breton, certains se détachent d'une manière plus inquiétante que d'autres. On sait d'avance qu'ils ne rentreront jamais dans les rangs bien alignés de la poésie taillée comme buis ; qu'ils sont rétifs à la parade et aux mots d'ordre. Rigaut en fut, d'instinct, nativement. Sa vie le prouve, que nous conte Laurent Cirelli. Avec lui, d'autres réfractaires-nés : Cravan, Crevel, Artaud. Rigaut s'est voulu sans source, façonnant sa mort dès l'abord de la vie. La guerre de 14 le rend à la vie plus vidé qu'une douille ; il fait alors du droit pour meubler le temps. Survient Dada, l'esbroufe rédemptrice : une lueur entre deux riens. Mais Rigaut, qui se sait du parti de la mort, du suspens, gagne son large à lui, se défiant d'un élan au vide qui tourne à la consistance doctrinale. Alors, fidèle à sa soif de démobilisation, un beau jour de 1929, Rigaut s'ôte la vie et s'extériorise, d'un coup sec et pour toujours." "

Reprise d'un numéro de la revue L'arc (1971) qui présente des études détaillées de l'oeuvre de Georges Bataille. Des textes de Jacques Derrida, Michel Leiris ou Pierre Klossowski entre autres.

Ayant entamé tous deux des études médicales, Henri Michaux et Aldous Huxley conserveront leur vie durant une curiosité pour lessciences en général, pour la médecine et pour la psychiatrie en particulier. Dans les années 1950, ils se joignent à la recherche médicale dont le but est de mieux connaître le monde des maladies mentales. Ils deviennent explorateurs du psychisme. Les perc eptions visuelles inhabituelles d'Aldous Huxley le bouleversent et l'émeuvent. Son nouveau regard, dans lequel palpite la créativité, illumine trois fleurs dans un vase, qui lui parlent de leur existence. Henri Michaux met en jeu sa propre conscience. Il observe ses réactions. Avec la vivacité de sa verve colorée de conteur, il nous donne en direct les mille facettes de sa tourment e psychophysiologique provoquée. Les récits de leur voyage intérieur s'ouvrent à une réflexion sur le fonctionnement de l'être humain et du processus créatif, avec un regard critique sur les restrictions que nos sociétés, en manque d'un sourire zen, imposent aux valeurs humaines. Rédigés par des écrivains qui expérimentent les frontières de la perception, ces récits se complètent merveilleusement pour nous offrir un autre regard sur l'être humain et sur nos potentialités intérieures.

La France est-elle vraiment le pays de la liberté des idées, de la liberté d'expression et d'opinion ? Montre que dans le domaine des idées, tout se passe comme si le milieu des intellectuels détenait la vérité. Ceux qui contestent son monopole sont victimes de la censure et du terrorisme intellectuel depuis 50 ans, et traités de réactionnaires, fascistes, capitalistes, impérialistes ou racistes.

Edition des cahiers, blocs-notes et carnets mettant en évidence les voies diverses dans lesquelles P. Valéry commence à s'engager.

Trace un portrait complet de cet auteur du XXe siècle, peintre de moeurs, psychologue et moraliste sans complaisance à l'égard de la société au sein de laquelle il évoluait. L'évocation de l'homme à l'élégance recherchée et au caractère taciturne, plus passionné de théatre et de peinture que d'amour, mais également un panorama analytique et critique de son oeuvre comique.

J. Brenner (1922-2001), qui a passé toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres, raconte dans son journal la poursuite de la publication chez Julliard de la revue Les cahiers des saisons, rivale de NRF, jusqu'à son extinction en 1968. Il évoque également ses aspirations professionnelles, sa vie familiale et ses émois amoureux.

Recueil des oeuvres romanesques et dramatiques d'A. Gide (1869-1951), l'un des fondateurs de la NRF en 1909, prix Nobel de littérature en 1947.

4ème de couv. : "Répartis en trois volumes, deux cents extraits de textes édités sont sélectionnés et mis en perspective au sein de leur oeuvre d'origine, accompagnés d'une biographie de leur auteur. Ils sont présentés selon des critères formels ou thématiques, introduits par des spécialistes. Listes d'oeuvres, bibliographies et index figurent dans chacun des ouvrages. "