Présente près de 80 auteurs, d'Alain à Paul Valéry, en passant par Bernanos, Claudel, Giono, Guitry ou Max Jacob et donne un aperçu de leurs travaux sous l'Occupation allemande. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 11, 2002)

L'objet de l'ouvrage est d'essayer d'éclairer le rapport caché entre un auteur et le meilleur de son oeuvre. Analyse les relations entre Mallarmé et sa fille, l'obsession de la Toison d'or chez Nerval, la fonction des tables tournantes chez Hugo, le rôle de Marie de Heredia dans le silence de Louys, afin de comprendre par quoi ces oeuvres sont nourries.

Jacques Bergier1, peut-être né Yakov Mikhaïlovitch Berger (Яков Михайлович Бергер) le 8 août 1912 (21 août 1912 dans le calendrier grégorien) (?) à Odessa (Empire russe) et mort le 22 novembre 19783 à Paris, est un ingénieur chimiste, résistant, espion, journaliste et écrivain, de nationalités française et polonaise d'ascendance juive. Il a largement contribué à la promotion, en France, du paranormal et de théories pseudo-scientifiques, notamment par le biais de son livre Le Matin des magiciens, écrit en collaboration avec Louis Pauwels, puis à travers le mouvement du réalisme fantastique relayé par la revue Planète.

4ème de couv. : "Poètes, Georges Gabory (1899-1978) fut de 1917 à 1929 le familier de tous ceux qui comptaient dans le monde littéraire : Apollinaire, Max Jacob, Gide, Derain, Juan Gris, Dermée, Breton, Aragon, Radiguet, Cocteau, Artaud, Reverdy, Fels et la revue Action et André Malraux avec lequel il se brouilla dans des conditions qu'il précise. Inédits, ces Mémoires en Zig-zag nous restituent l'image de cette génération au lendamain de la Grande guerre"

Un choix de textes d'auteurs français issus de leur littérature intime (lettres, journaux, carnets...) pour chacune des grandes périodes de la vie (l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte). Les différents thèmes existentiels sont illustrés (les relations familiales, amicales, amoureuses...) à travers un parcours littéraire.

Autobiographie magnifique d'un grand écrivain et artiste, Le testament amoureux est une déclaration d'amour comme on n'en fait plus. Serge Rezvani y raconte son enfance, la rencontre avec Luia - l'amour de sa vie -, sa passion pour la peinture, son entrée en littérature, ses amis, parmi lesquels Jeanne Moreau qui viendra s'installer près de chez lui, son combat pour l'Iran et les prisonniers politiques... De ce chant magique écrit en 1981 émerge aussi une longue et dense méditation sur la création, les nuits d'insomnie, notre monde, nos amitiés, nos fragilités, nos angoisses et notre fureur de vivre. Serge Rezvani est né en 1928. D'origine irano-russe, il a toujours vécu en France. D'abord peintre, il est devenu écrivain à la quarantaine. Son oeuvre abondante se partage entre des récits d'inspiration autobiographique, des pièces de théâtre et des romans d'imagination dont son chef-d'oeuvre, La traversée des Monts Noirs. Il est aussi auteur-compositeur de chansons inoubliables comme « Le tourbillon de la vie », chanté par Jeanne Moreau.

Parce que l'écriture et la photographie reflètent l'une comme l'autre l'âme, C. Garate a pris rendez-vous avec cinquante écrivains : J.-P. Arrou-Vignod, M. Tournier, Cavanna, I. Frain, M. Lambron..., les a pris en photo puis leur a demandé de commenter leur portrait en lui envoyant un texte manuscrit. Cet ouvrage reproduit ces photos accompagnées des commentaires manuscrits.

«"La plus grande charité envers les morts, écrivait Mauriac dans sa "Vie de Jean Racine", est de les rapprocher de nous en leur faisant perdre la pose." Ils "posent", tous, ces grands hommes, presque involontairemenl, et n'en sont pas moins grands. J'ai voulu tenter de mettre au clair les circonstances réelles de ce que Claudel tenait à appeler la "conversion" de son adolescence, ainsi que ce qui s'est passé, en fait, autour de cette vocation ecclésiastique à laquelle son confesseur lui répétait qu'il devait absolument répondre. Essayer de regarder aussi – c'est complexe – ce qu'était au juste le contenu de sa foi, si merveilleusement totale, disait-il, compacte, inébranlable. Non, pas si simple, notre Claudel.» Henri Guillemin.