Une analyse des liens entre le développement du langage et le bien-être des enfants dans un contexte multilingue. Le but est d'en comprendre les enjeux politiques, idéologiques, éducatifs et éthiques en rendant compte de travaux menés dans sept contextes plurilingues en Europe.

Anxiété, manque d'estime de soi, faible persévérance face à la difficulté… Les élèves français peinent à s'épanouir dans une école qui se focalise sur les seules aptitudes intellectuelles. Or, à l'adolescence où les émotions, les relations et les décisions se complexifient, il est impératif d'aider un jeune à relever les défis qui se posent à lui. Comment évaluer ses forces et ses faiblesses ? L'aider à gérer ses émotions ? À faire des choix responsables ? À tisser des relations saines ? Les ados ont besoin que les adultes leur donnent les clés pour répondre à ces questions. Dans cet ouvrage, Nathalie Anton présente les apprentissages socio-émotionnels essentiels à acquérir et à développer à l'école et à la maison. Empathie, émotions, autonomie... Ces compétences, qui se trouvent au cœur de l'approche éducative expérimentée outre-Atlantique, sont celles qui permettront à nos adolescents de devenir des individus responsables, épanouis dans leur scolarité comme dans leur vie. Nathalie Anton a dirigé pendant quatre ans un programme destiné au bien-être des élèves au Lycée français de New York. Enseignante depuis vingt ans, elle est également psychologue.

A partir des notions essentielles issues de la neuropsychologie, ce guide pratique présente les stratégies à mettre en place pour les élèves souffrant de troubles dys- afin de leur offrir de nouvelles perspectives de réussite scolaire. ©Electre 2019

Chasseur, cueilleur, parent nous invite à repenser radicalement notre relation avec nos enfants. L'auteure, alors dépassée par les colères de sa fille de 3 ans, est partie chez les Mayas, les Inuits et les Hadza et a découvert une autre façon de penser la parentalité. Elle nous livre ici tous les secrets des cultures ancestrales pour élever des humains heureux. Apprenez à vos enfants à être responsables, adaptables et coopératifs, comme les Mayas ; à maîtriser leur colère, comme les Inuits ; à être autonomes et sûrs d'eux, comme les Hadza.

Dans une salle de classe avec vue sur un canal, Amandine enseigne à des enfants déracinés. Ils ne parlent pas français, n'ont pour la plupart jamais été scolarisés. Leurs parcours font frémir. Pourtant, ils sont bien là, devant elle, et leur avenir doit s'écrire. Alors, déjouant les pièges de l'administration, tentant de laisser leur misère à la porte, elle tricote un savoir de premiers secours. Fête les victoires dans un grand éclat de rire. Et parfois, craque.

Préface de Jean-Charles Ringard, inspecteur général honoraire de l'éducation, du sport et de la recherche. Le titre de cet ouvrage pourra sonner comme une provocation chez des enseignants souvent désarmés face à des troubles qui les désarçonnent et les inquiètent. Comment un phénomène parfois vécu comme la cause d'une véritable déstabilisation de l'institution scolaire pourrait-il porter les germes de sa refondation non seulement pour les élèves concernés – les dys – mais aussi pour tous ? Puisque le mot de « provocation » a été prononcé, disons-le clairement, cet ouvrage entend bien l'assumer. Provoquer, donc, mais au sens de « déclencher », en la stimu- lant, une réflexion qui ne craigne pas de renverser nombre d'idées reçues... Pour cela, les dys ne sauraient être réduits à des obstacles à contourner par de simples formations – pourtant indispensables! – mais plutôt considérés comme des manifestations sur lesquelles il est urgent de changer son regard afin de franchir enfin le Rubicon qui sépare la norme de l'anormal. Faisons confiance aux enseignants tout en les invitant à « sortir de leur zone de confort», mais aussi à l'ensemble des acteurs de l'école. L'objectif est certes ambitieux mais accessible à condition d'entrer dans le « débat » par la « bonne porte » : celle de l'apprentissage. Que nous apprennent les dys, non pas sur leurs déficits et leurs manques ? Les dys, qui présentent des déficits particuliers sur le plan de certaines fonctions cognitives (par ailleurs mobilisées chez tous), dès qu'une activité est proposée, nous instruisent sur les conditions requises dans le fait d'apprendre. Décrypter le fonctionnement ou le dysfonctionnement de ces fonctions cognitives, les identifier avec précision ne pourra ainsi qu'aider à mieux appréhender les conditions générales de l'acte d'apprendre, à mieux interpréter les erreurs pour mieux y remédier. Pour les dys comme les non-dys... C'est ce que tenteront de montrer les nombreux exemples présentés et analysés.