L'effet de ce produit, censé être inerte, varierait selon les individus. De quoi remettre en question la conception des essais cliniques qui les comparent aux médicaments.

Visible en imagerie cérébrale, l'effet placebo demeure mystérieux parce que peu étudié. Une chose est sûre, il naît lors de la rencontre réussie entre le médecin et le patient. Le premier veut soigner et le second désir guérir.

Tandis que l'industrie pharmaceutique est bousculée dans sa volonté de faire respecter les brevets qu'elle détient pour les médicaments destinés à traiter le sida, un autre débat, tout aussi violent, hante les chercheurs qui travaillent en amont du processus de commercialisation des médicaments.

En quelques mois, trois études ont bouleversé l'étude de l'effet placebo. Pour la première fois, grâce à sa signature biologique dans le cerveau, on le voit à l'oeuvre.

Parler de poésie en ces temps de turbulences peut sembler déplacé. C'est pourtant simplement changer de regard, tourner le dos à la marchandisation du monde et des êtres, pour célébrer le vivant et la beauté qui nous entourent.

Asthme, arthrose, rhumatisme, et même cancer, peuvent être soulagés par des placebos. Les tentatives d'explication du phénomène progressent, mais l'effet placebo est loin d'avoir révélé tous ses secrets.