Depuis Champollion, Le Caire fait de la promotion de ses antiquités un moyen d'entretenir l'amitié avec les pays occidentaux. Un outil de soft power particulièrement efficace, comme le prouve l'énorme succès de chaque exposition consacrée au patrimoine égyptien. Celle sur Ramsès Il, qui ouvre ses portes à Paris, devrait encore attirer les foules.

Localité du gouvernorat de Gizeh en Egypte, Atfih se trouve à environ 80 km au sud du Caire, sur la rive est du Nil. Durant l’Antiquité, ce chef-lieu provincial portait le nom de Tep-ihou et était principalement dédié au culte de la déesse Hathor. D’après le géographe grec Strabon, qui visita l’Egypte au Ier siècle avant notre ère, « une vache blanche sacrée » y vivait...

Au cours de son règne, le souverain Snéfrou s’est fait construire pas moins de trois grandes pyramides. Deux d’entre elles, la pyramide rhomboïdale et la pyramide dite "rouge", se situent à Dahchour, à une dizaine de kilomètres au sud du Caire. C’est sur et dans la première que des relevés photogrammétriques ont été entrepris en 2018. Les résultats et les nouveaux éléments mis en lumière ont dépassé les attentes.

Située sur la rive sud-ouest du lac Qaroun, l’ancienne cité gréco-romaine de Dionysias (actuelle Qaṣr-Qarun) est célèbre pour son temple dédié au dieu crocodile Sobek. C’est là que furent découverts en 1948 quelque 15 000 moules en argile pour couler de fausses monnaies romaines. Bénéficiant du soutien principal de l’Institut français d’archéologie orientale, un projet en cours reprend aujourd’hui l’étude de cet exceptionnel ensemble.

Quelques mois à peine après la fermeture de l’exposition événement consacrée à Toutankhamon, le trésor du pharaon, qui a reçu plus de 1,4 million de visiteurs à Paris (soit l’exposition la plus visitée de l’histoire de France), une nouvelle manifestation dédiée à l’iconique pharaon et organisée par EuropaExpo ouvre ses portes à Liège. Loin d’être une pâle copie de la présentation française, cette version immersive, pédagogique et familiale nous dévoile le souverain sous un autre jour.

C’est sur la rive ouest du Nil, face à Louxor, que l’un des palais les plus fastueux de l’histoire égyptienne fut construit afin d’y célébrer les jubilés du pharaon Amenhotep III (vers 1401/1403 - vers 1353/1352 avant notre ère). Réduit aujourd’hui à de très maigres vestiges, la plupart envahis par les sables et recouverts par des habitations modernes, ce monument ainsi que son immense lac artificiel reprennent peu à peu vie grâce à des travaux de reconstitution graphiques.

Dans l’Antiquité égyptienne, la statuaire colossale était un mode d’expression très puissant pour tout souverain ou personnage important soucieux d’affirmer sa position. Le pharaon Amenhotep III (vers 1411/1403 - vers 1353/1352 avant notre ère) fit ainsi dresser de vastes effigies, dont les célèbres colosses de Memnon, pour montrer au monde entier, mais avant tout à ses sujets, qu’il était l’égal des dieux. Son règne est à cet égard un des plus éblouissants du Nouvel Empire.

A l’occasion du centenaire de la découverte de la tombe de Toutânkhamon par Howard Carter en novembre 1922, le ministère des Antiquités égyptiennes et la société américaine IMG ont mis sur pied une exposition internationale itinérante : Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon. Elle rassemble pour la première fois cent cinquante objets originaux de la tombe du pharaon, pour certains jamais sortis d’Égypte. Cet événement permet d’admirer à Paris les trésors du plus célèbre pharaon égyptien à la lumière des dernières connaissances. Sommaire.

Volonté de désengorger Le Caire, obsession sécuritaire, folie des grandeurs... Le président autocrate égyptien est en train de bâtir, au milieu de nulle part, une nouvelle capitale sept fois plus grande que Paris !

Didier Billion et Alain Parant ont étudié en profondeur la situation démographique de l’Egypte en lien avec le contexte sociopolitique et géopolitique du pays, dans le cadre d’un projet (l’Observatoire des enjeux géopolitiques de la démographie) confié en 2018 à Futuribles et l’IRIS par le ministère français de la Défense. Ils présentent ici les enseignements de ces travaux, mis à jour à partir des dernières projections de population des Nations unies.

Méhémet-Ali occupe une place à part entière dans la galerie de portraits des souverains orientaux. Associé au stéréotype orientaliste du despote oriental au début de son gouvernement sur l’Egypte, il fut progressivement représenté comme le modèle de l’homme d’Etat réformiste influencé par la civilisation européenne. Il fit donc l’objet d’une véritable admiration en France et même dans une partie de la société anglaise.