Royaume-Uni. Nick Clegg, leader du Lib Dem, fait sensation.

Royaume-Uni. Explications sur une impossible coalition.

A Londres, l'ascension surprise du leader libéral, Nick Clegg, traduit le rejet des partis classiques de gouvernement. Et contrarie les espoirs de l'opposition conservatrice de l'emporter au scrutin du 6 mai 2010.

Malgré l'usure du Labour, malgré la crise, l'homme qui a rénové l'image des tories peine à convaincre les électeurs à quelques jours du scrutin du 6 mai 2010. Car ils ne savent pas vraiment ce qu'il pense ni quelle politique son parti appliquerait.

Crise des finances publiques et crise de confiance dans le système parlementaire : le prochain chef du gouvernement britannique devra répondre à l'énorme besoin de réformes du pays. En aura-t-il les moyens ?

Favori des sondages, le leader du parti conservateur a de sérieuses chances de succéder à Gordon Brown, le 6 mai 2010. Aussi fringant que son adversaire travailliste est austère, il ressemble à un Tony Blair... de droite !

Est ce parce qu'il publie ce texte dans un journal français et ne craint pas les représailles que le romancier se livre à autant de réflexions désobligeantes sur le physique des hommes politiques de son pays ?

La course électorale a déjà démarré, avant même l'annonce de la date des législatives. Sur fond de la crise économique et de climat antipolitique, les rixes politiciennes entre partis ne suscitent pas grand enthousiasme.

Les législatives du 7 mai 2015 confirment la fragmentation du spectre politique. L'Ecosse va voter nationaliste, l'Angleterre à droite, mais peut-être pas assez pour assurer la reconduite du Premier ministre conservateur David Cameron. Fin de campagne dans une circonscription test de l'Essex, à l'est de Londres.

Traduction : "le grand foutoir". C'est ce que risque de provoquer la défaite annoncée des conservateurs aux législatives du 7 mai 2015 et l'explosion du traditionnel bipartisme qui a toutes les chances de s'ensuivre.