Malgré une bonne résistance des maires de droite dans l'ensemble du pays, la perte de Paris et peut-être de Lyon, voire de Toulouse, marquerait la mort de la chiraquie.

Les "bourgeois-bohèmes" constituent désormais une force électorale qui empoisonne les états-majors.

Balkany à Levallois, Bernadini à Istres, Mellick à Béthune, DSK à Sarcelles... et même Tibéri à Paris. Elus ou pas, condamnés ou pas, le suffrage universel les a déjà graciés. Pourquoi ? Enquête sur la grande surprise des derniers scrutins.

La "vague bleue", c'est eux. Ces nouveaux élus de droite qui ont fait basculer le scrutin municipal et rendu l'espoir à l'opposition, le président les considère comme les prophètes de sa réélection. Et si la réalité était un peu moins belle ?

En mars et en mai 2014, des élections municipales puis européennes vont permettre de tester la popularité des socialistes français, deux ans après l'élection de M. François Hollande à l'Elysée. Le verdict s'annonce sévère, tant la situation économique du pays est dégradée et le pouvoir sans ambition.

Marine Le Pen compte sur les municipales de 2014 pour ancrer son parti dans le paysage politique. Reste à trouver les candidats...

La formule a été un succès pour la présidentielle. Au PS, on veut l'adapter aux scrutins locaux. Un remake moins simple qu'on pourrait le croire.

Si la politique culturelle ne rentre pas dans les premiers critères de choix d'un électeur, il n'en demeure pas moins que les villes sont, ou peuvent être, des acteurs puissants de démocratisation culturelle et de soutien à la scène artistique contemporaine. Leurs rôles en 7 clés.

Bruno Cautrès est chercheur CNRS au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po). Il a notamment coécrit "Le Vote des Francais de Mitterrand à Sarkozy" aux Presses de Sciences Po, 2012