La campagne électorale pour les législatives de décembre 2007 et la présidentielle de mars 2008 commence. Au coeur des débats : la question de la redistribution des recettes pétrolières et gazières.

A quelques semaines des élections législatives, prévues en décembre 2007, Vladimir Poutine a apporté un soutien inattendu au tout jeune parti de gauche Russie juste.

Si Vladimir Poutine descend dans l'arène législative en devenant tête de liste aux prochaines élections, on va assister à une révolution politique et symbolique. Et peut-être, à terme, à la naissance d'un vrai Parlement.

Le 2 décembre 2007, les élections législatives russes auront valeur de plébiscite. Pas moins de 60% des électeurs, selon les sondages, vont se prononcer "pour Poutine", en accordant leur suffrage au parti Russie unie.

Le 2 décembre 2007, les électeurs ont voté à 64% pour le parti du président. Ce faisant, explique Vitali Ivanov, ils ont dit non au régime libéral des années 1990, qualifié par Poutine de "temps de l'humiliation et de la vassalité".

La multiplication des grèves dans les entreprises et la montée en puissance de syndicats indépendants ont contribué à brouiller l'image de stabilité du pays pendant la campagne pour les législatives.

Les élections législatives de décembre 2011 pourraient servir de ″primaires″, afin de désigner qui, du président sortant ou du Premier ministre, sera le candidat du pouvoir à la présidentielle de 2012.

Ce proche de Poutine et de Medvedev a bâti un empire. Dernière lubie : la politique. Sur ordre ?

En choisissant de se maintenir au pouvoir à travers le poste de Premier ministre, Vladimir Poutine a fixé l'enjeu des prochaines élections législatives.

Cette triple analyse du vote qui permet à Poutine de devenir Premier ministre éclaire une nouvelle étape de la dérive autoritaire russe.

Après l'arrivée en force des ex-communistes à la Douma, Eltsine cherche à désagréger au plus vite leur nouveau bloc électoral, qui risque de lui coûter le pouvoir aux prochaines élections de juin...

Les électeurs russes ont condamné sans appel la politique antisociale du pouvoir en place à Moscou. Et la victoire des communistes laisse prévoir une nouvelle épreuve de force entre le législatif et l'exécutif.