G. Perrault évoque ses souvenirs d'enfance durant la seconde guerre mondiale. Gaullistes de la première heure, ses parents hébergèrent un agent britannique ; il conte son histoire et les destins croisés de compagnons de la Résistance. Un livre plein de charme, traversé par l'image d'une mère invulnérable allant jusqu'à se livrer à la Gestapo pour faire libérer son mari.

« J'ignore si le lecteur s'amusera beaucoup des souvenirs d'enfance que je vais raconter. Il y a bien cinq ans que je me demande si je dois les écrire, moi, et je viens seulement de m'y décider ! Qui sait aussi si cet enfant que j'ai été et que je revois en ce moment avec une netteté qui touche au prodige ne me reprochera pas, quand j'aurai achevé, d'avoir été, à son sujet, si loin dans ce livre. Pauvre chéri ! comme disent si tendrement mes amies, quand je leur en parle. Enfin, ça fera peut-être quelques bonnes pages. »

Entre le roman et la poésie, P. chamoiseau nous livre a travers cet ouvrage les secrets de son enfance créole et décrit les charmes colorés d'une vie antillaise ou peu de choses semblent suffirent au bonheur. Comme le soulinge Milan Kundera, ce roman est exempts du moindre narcissisme, l'enfance étant pour l'auteur avant tout l'âge de la plus grande soif de réalité...

Dès son plus jeune âge, Jean-Sébastien Bach baigne dans un univers musical, ce qui le ravit et le passionne beaucoup plus que l'école. A partir d'une anecdote relative à son enfance, cet ouvrage fait découvrir, de façon originale, l'existence de ce grand compositeur à de jeunes enfants.

A travers l'évocation de ses souvenirs d'enfance et de l'éducation qu'elle a reçue au Bangladesh, l'auteur parle de l'éducation des filles dans un pays musulman.

"Tous trois à genoux, en constante adoration les uns des autres." ainsi Napoléon Ier ' a-t-il décrit Jacques et Suzanne Necker et leur fille Germaine, les yeux évidemment fixés sur cette insupportable -Madame de Staël qu'il poursuivit de sa. haine"... Jacques Necker trois fois ministre de Louis XVI - et deux fois congédié -, idolâtré par les Français en juillet 17 89 parce qu'il leur semblait le symbole de la liberté, est entré dans l'histoire, exalté par les uns, vilipendé par les autres. Sa femme Suzanne, qui tint avant la Révolution un salon très influent et fonda l'hôpital qui porte toujours son nom, fut une épouse dévouée corps et âme à l'homme qu'elle adorait, et la mère trop rigide d'une fille trop douée. Quant `d Germaine, elle a conquis la gloire par son oeuvre littéraire, par ses amours, par son courage par cette exaltation du coeur et de l'esprit dont elle demeure un extraordinaire exemple. Tous trois, ils ont vécu la plume à la main. Tous trois ont eu le culte de la vertu, même s'ils ne l'ont pas toujours vue de la. même façon. Tous trois ont aimé Dieu, l'amour, l'amitié, la liberté - qui ne devait, pour eux , jamais se séparer de la modération - et encore la mélancolie. et le désespoir et aussi toutes les images de la mort. Tous trois se prêtèrent mutuellement du génie Tous trois. ils ont rêvé d'incarner la noblesse de l'âme et la grandeur de l'esprit

Autour de ma mère, cette compagne, ce livre se compose de saisons vécues en des lieux, des temps divers et disparates. Saisons de l'expérience, des passions, du regard, des ténèbres ou de la joie ... Selon le désir, l'humeur, la fantasque mémoire, événements, personnages se présentent à leur gré. Mais c'est Elle, bien sûr, la mère de l'écrivain, qui émerge de tous ces instants pêle-mêle. Elle, un soir de bal, dans sa robe de mousseline. Elle, du haut de ses quatre-vingt-seize ans, qui se replie, se dérobe. Elle, jadis. Gracieuse et conquérante, assurée de son charme. Elle, maintenant. Toute en crevasses, en ornières, en plissements... Entre plaisir et malice... On la voit en gare du Caire. En taxi à Paris. Rebelle contre son statut de femme mais féminine jusqu'au bout des ongles. Libre d'être, d'inventer, de devenir...