Considérant que de la nature du système scolaire dépend un monde meilleur, l'auteur critique les risques d'une école ghettoïsante, cautionnant la fracture culturelle, stigmatisant l'échec et véhiculant le mythe du collège unique.

L'auteure, inspectrice de l'Education nationale, examine l'échec des politiques mises en place depuis un certain nombre d'années en France pour combattre l'échec scolaire. Elle avance que ce sont les adultes qui ont un problème d'enseignement, et réfute ainsi l'idée communément admise, que tous les enfants en échec scolaire, ont des problèmes d'apprentissage.

L'ancien inspecteur général de l'Education nationale, explique les difficultés scolaires de nombre d'enfants et d'adolescents par l'échec de la transmission des valeurs et des connaissances. Il propose pour y remédier de mettre en place une réforme intellectuelle et morale fondée sur les principes républicains par l'intermédiaire des éducateurs, parents et enseignants.