La découverte d'un texte de 70 caractères étrusques devait permettre d'enrichir la connaissance de cet idiome au vocabulaire encore largement mystérieux.

Mais pourquoi les Grecs avaient-ils tant de dieux ? C'est cette énigme que tente d'éclairer l'historienne Vinciane Pirenne-Delforge, la toute dernière recrue du prestigieux Collège de France, à l'aide d'outils scientifiques résolument modernes. Entretien.

L'extrême diversité des langues et l'imagination sans bornes de l'homme pour les noter occuperont encore longtemps les héritiers de Champollion : de nombreuses écritures résistent toujours au déchiffrement.

Ancien élève de l'école normale supérieure, agrégé de lettres, docteur ès lettres et ès sciences humaines, André Bernand s'est fait connaître par ses thèses, l'une portant sur les inscriptions ptolémaïques de Philae, l'autre sur les confins libyques, un ouvrage monumental sur le delta du Nil.

VSLM : quatre lettres qui ne disent plus rien à personne aujourd'hui. Elles renvoient pourtant à la formule antique Votum Soluit Libens Merita (« Il s'est acquitté de son voeu de bon coeur, comme de juste ») si souvent usitée qu'elle fut rapidement abrégée. Le temps d'une exposition, le musée archéologique de Dijon s'intéresse à cette dédicace répétée sur des milliers d'inscriptions et qui servait à remercier les dieux.