La souffrance au travail n'est pas réservée aux salariés. Journées à rallonge, carnets de commandes en berne, paperasserie kafkaïenne... De plus en plus de chefs de PME repoussent leurs limites. Jusqu'à l'épuisement. Pour leur venir en aide, des dispositifs voient le jour.

Outils indispensables à la chronocompétition à laquelle se livrent les entreprises, les technologies de la communication sont aussi les vecteurs d'une nouvelle pression temporelle, de situations d'urgences et de surcharges informationnelles porteuses de dysfonctionnements inédits, de stress et parfois de souffrance au travail. Une des façons d'échapper à ces conséquences négatives passe par la mise en oeuvre de pratiques soutenables de l'environnement télécommunicationnel, en particulier par l'instauration de sas temporel et de déconnexion partielle.

Le célèbre milliardaire, qui incarne l'obsession du travail valorisée par les entreprises américaines, avoue être au bout du rouleau.

Le sens du travail soignant se fonde dans le choix du métier, se nourrit par un investissement ajusté et évolue collectivement. Il est malheureusement fragilisé par des contraintes de gestion et d'organisation, des effectifs diminués, une surcharge de données liée aux technologies de l'information et de la communication. Lorsque stress et violence sont très fréquents, un épuisement professionnel est alors à redouter.