Fasciné par Hokusai et la tradition de l'ukiyo-e ("images du mode flottant"), Tsukioka Yoshitoshi réalisa dans les années 1880 une série d'une grande force poétique : "Cent aspects de la lune", rééditée aujourd'hui par Citadelles & Mazenod. Un artiste hors pair, vraisemblablement bipolaire, à retrouver également cet hiver au musée Guimet, à Paris.

Le film "Hokusai" raconte le parcours du maître japonais de l'estampe. Somptueux.

A l'occasion de l'exposition "Une autre histoire du monde", le Mucem à Marseille, nous lance une véritable invitation au voyage, en nous proposant de changer notre regard sur l'histoire du monde. "Dada" a choisi une oeuvre du graveur japonais Utagawa Yoshitora pour illustrer le concept de cette exposition. Sommaire. L'autre monde, la présentation du graveur en BD. Les autres, le détail de l'estampe intitulée "Enumération complète des lieux célèbres des pays étrangers".

Les "shunga" ou « images de printemps » est le nom donné à l’époque Meiji (1868-1912) aux estampes érotiques ou pornographiques qui connurent un franc succès durant toute l’époque d’Edo (1603- 1867). On les désignait pourtant alors comme des "warai-e", c’est-à-dire des images faites pour rire, sur la base d’un jeu de mots osé puisque "warau" (rire) signifiait alors aussi en argot « se masturber ». Ces estampes avaient pour vocation d’être regardées collectivement (parfois en famille) et étaient rangées dans les meubles où l’on entreposait les kimonos des femmes.