La crise économique marque un échec du modèle américain mais signifie-t-elle pour autant un recul de leur puissance ? Ni l'Europe ni les pays émergents ne sont en position de profiter de leur relatif recul. Du point de vue stratégique, les Etats-Unis ont beaucoup d'atouts pour tirer parti du monde multipolaire dans lequel nous entrons.

Alors même que le pouvoir d'achat des Américains stagne, que leur taux d'épargne est quasiment nul (0,4%) et que la valeur de leurs biens immobiliers et de leurs titres en Bourse a sensiblement baissé depuis le début de l'année, l'endettement des ménages atteint un niveau record

Après les maisons, le crédit à la consommation ? Alors que les banquiers colmatent tant bien que mal les brèches du séisme hypothécaire, une autre bulle les menace : les Américains ont vécu leurs rêves à crédit. Et, pour avoir trop fait chauffer leurs cartes, des millions de ménages auront bien du mal à rembourser...

Avant même de prêter serment, le nouveau président américain hérite d'un handicap terrible : en 2009, le déficit public des Etats-Unis dépassera 1 000 milliards de dollars. Mais il dispose d'un atout exceptionnel : l'énorme mouvement populaire qui l'a porté au pouvoir

Pour sortir de la récession, rien ne serait pire que le statu quo. Les Européens n'ont que deux options : abandonner l'euro ou aller plus loin dans l'intégration.

Longtemps, le risque a été le moteur de l'économie américaine. Salariés, investisseurs, petits porteurs... tout le monde l'acceptait, contre la promesse d'énormes profits.

Chômage, paupérisation, endettement... La crise fait vaciller les classes moyennes. Dans l'Indiana, au coeur de l'Amérique profonde, rencontres avec des familles qui doutent de leur avenir et de celui de leurs enfants.

Eclairage sur la reprise offensive de l'économie américaine en 2011, soutenue par des politiques de relance actives. Les difficultés restent encore fortes et nombreuses : un marché immobilier qui ne se redresse pas après avoir connu une crise sans précédent ; l'emploi qui n'a pas regagné le terrain perdu ; un endettement des ménages très fort.

Plutôt critique vis-à-vis du président américain, l'économiste keynésien recommande une relance budgétaire et une importante augmentation du salaire minimal.

Synonyme de prospérité et d'indépendance énergétique, l'exploitation de cette ressource s'intensifie aux Etats-Unis. Un ″miracle″ économique qui ignore les considérations environnementales. Reportage en Pennsylvanie.