Finance. Des organismes de prêt recourent aux réseaux sociaux pour évaluer la solvabilité de leurs clients. Les défenseurs des consommateurs s'en inquiètent.

Des frais d'inscription qui explosent, des aides publiques en chute libre, un coût de la vie sur les campus de plus en plus élevé... Pour suivre des études, la plupart des jeunes Américains emprunte des sommes parfois astronomiques. Un fardeau qui inquiète jusqu'à Barack Obama.

Après les maisons, le crédit à la consommation ? Alors que les banquiers colmatent tant bien que mal les brèches du séisme hypothécaire, une autre bulle les menace : les Américains ont vécu leurs rêves à crédit. Et, pour avoir trop fait chauffer leurs cartes, des millions de ménages auront bien du mal à rembourser...

Impossible, ou presque, de vivre aux Etats-Unis sans contracter un emprunt. Devant les difficultés de leurs clients à rembourser, les banques augmentent les pénalités et... leurs profits. En revanche, dans certains quartiers défavorisés, elles refusent d'ouvrir des agences. Les habitants doivent alors avoir recours aux échoppes de « prêteurs rapaces ».