Le président américain a annoncé 60 milliards de dollars de sanctions commerciales contre Pékin.

Les menaces de "feu et de fureur" du président américain si Pyongyang continue ses provocations n'ont rien qui inspire la confiance, estime "The Altantic". Tandis qu'à Tokyo et Pékin la presse s'inquiète des gesticulations de la Maison-Blanche, la revue "The Diplomat" compare la Corée du Nord à la Chine maoïste quand celle-ci devenait une puissance nucléaire.

Les États-Unis peuvent gagner une guerre économique contre la Chine. Mais cela ne veut pas dire qu'ils devraient essayer de le faire.

En écho aux préoccupations des pays du Sud-Est asiatique bousculés par les ambitions économiques et territoriales de Pékin, l'Australie semble tenir son rôle de lieutenant dans le cadre de la stratégie américaine de rééquilibrage vers le Pacifique. Pourtant, son insertion économique dans la région révèle une politique beaucoup plus équivoque, marquée par une volonté d'émancipation et par une fascination pour la Chine.

La guerre commerciale livrée par Washington à Pékin n'est que le symptôme d'une confrontation plus profonde qui vise à empêcher la Chine d'émerger comme superpuissance