Décider d'une formation, d'une première expérience ou d'un changement de responsabilité ne se fait pas à la légère. Le choix fait à 20 ans se révélera payant dix ans plus tard, explique un chasseur de têtes.

Les universités ouvrent toujours plus grand leurs portes aux étudiants venus d'ailleurs : un moyen de renflouer leurs caisses, mais aussi d'attirer des jeunes à la recherche de nouvelles opportunités.

Il y a soixante ans le Traité de Rome mettait la première pierre à l'édifice européen. L'occasion pour "M" de raconter les liens qui se sont créés grâce à cette Union aujourd'hui décriée. Avec plus de 2 000 étudiants Erasmus chaque année, Grenade a vu son université bondir dans le classement de Shanghaï. Et la vieille cité andalouse se muer en une ville dynamique ouverte sur le monde.

On dénombre aujourd'hui dans le monde 4,3 millions d'étudiants étrangers (dont 53% sont asiatiques), soit deux fois plus qu'il y a dix ans et cinq fois plus qu'en 1975. Six pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, attirent à eux seuls plus de la moitié d'entre eux. L'enjeu est considérable tant pour les pays d'accueil que pour les pays d'origine. Les étudiants étrangers sont en effet considérés comme des vecteurs de diffusion de normes culturelles, économiques et politiques.