Le président de Dauphine, Laurent Batsh, veut se donner les moyens de ses ambitions et augmenter les droits de scolarité. Tollé de sa tutelle.

Les universités ouvrent toujours plus grand leurs portes aux étudiants venus d'ailleurs : un moyen de renflouer leurs caisses, mais aussi d'attirer des jeunes à la recherche de nouvelles opportunités.

Réflexion sur la nouvelle volonté affichée par quelques établissements d'enseignement supérieur de s'affranchir de la gratuité des études pour les étudiants étrangers. Une décision qui soulève des indignations. Pourtant, il est à noter que la gratuité des cours est souvent synonyme de mauvaise qualité des cursus pour les étudiants étrangers et que la gratuité est un trompe-l'oeil puisque les frais dépensés pour un étudiant sont facturés aux contribuables. Données chiffrées : 300 000 jeunes étrangers font leurs études en France. Mention du top 5 des pays accueillant des étudiants étrangers.

Insalubrité, insécurité, places limitées, cours via vidéoconférence, parfois sans lumière, et dans le froid : il manquerait aux facultés françaises 200 millions d'euros pour offrir aux étudiants des conditions d'enseignement décentes. Le grand fautif de cette joyeuse déconfiture : la loi autonomie, instaurée par le gouvernement Fillon en 2007, elle oblige les universités à prendre en charge le salaire de leur personnel administratif. Un personnel qui, d'une année sur l'autre, coûte mécaniquement de plus en plus cher, quand le budget, lui, n'augmente quasiment pas.

Deux économistes veulent montrer qu'une forme de prêts sans intérêts pour les étudiants leur permettant de payer leurs études serait plus juste que le système actuel à deux niveaux : "qualité haute" dans des grandes écoles chères, "qualité basse" dans des universités quasi gratuites.

Riche, trop riche, la première université des Etats-Unis ? Gérée comme un fonds spéculatif malgré son statut d'institution à but non lucratif, la perle de l'Ivy League dispose d'un trésor de guerre de 22 milliards d'euros. Elle n'est pas la seule : les dix facs américaines les plus riches disposent de 180 milliards de dollars, le dixième du PIB français.

Les cursus de lettres ou de sciences humaines ont bien changé, et pourtant ces universités restent les mal-aimées de l'enseignement supérieur, avec un déficit de moyens, de locaux, de personnels... Leurs présidents se mobilisent...

L'évaluation des universités dans le monde fait l'objet, depuis quelques années, de rapports périodiques, notamment par l'université de Jiao Tong de Shangai et par le "Times Higher Education Supplement" (THES).

Naguère jugé sulfureux, le financement privé des chaires universitaires se développe.

Croissance débridée, erreurs de gestion : l'ambitieuse université des Yvelines affronte une grave crise financière. Elle a dégénéré en bras de fer avec la ministre de l'Enseignement supérieur. Récit d'une bataille qui illustre aussi les dérives et limites de l'autonomie.