Il y a quelque treize mille ans, la fin de la dernière glaciation change complètement la donne climatique : les populations de chasseurs-cueilleurs paléolithiques doivent alors survivre à la disparition de leur gibier habituel, puis s'adapter à un nouvel environnement. En réussite une profonde modification de leur organisation sociale...

De nouvelles données de la biologie mitochondries remettent en question la précision des horloges moléculaires. Ces dernières ne tournent pas à la même vitesse selon les lignées animales et selon les périodes de l'évolution.

En ce mois de mai 1800, Lamarck ouvre son cours annuel au Muséum national d'histoire naturelle. Pour la première fois, son discours expose publiquement une théorie de l'évolution des espèces.

La vie obéit-elle aux lois de la physique ? Oui, car la constradiction entre la tendance au désordre, énoncée depuis le XIXe siècle par la thermodynamique, et l'agencement précis des structures vivantes ne semble pas insurmontable.

Sous une forme ou sous une autre, l'eugénique est inévitable. Il ne faut pas sous-estimer les perspectives du progrès technique. Tôt ou tard le clonage devrait permettre la reproduction d'un individu complet à partir de n'importe quelle cellule normale du corps.

Maintenant que les mécanismes de l'évolution sont connus, les frontières ultimes de la biologie sont aux deux extrémités de l'histoire du vivant : l'origine de la cellule et le fonctionnement du cerveau humain. Deux énigmes sur fond de hasard : "notre numéro est sorti au jeu de Monte-Carlo".

Pour calibrer les horloges moléculaires, les biologistes de l'évolution ont longtemps considéré que la vitesse de mutation de l'ADN est constante. Or, il s'avère que leur outil de choix, l'ADN des organites cellulaires que sont les mitochondries, pourrait muter beaucoup plus vite qu'on ne le pensait...

Pendant longtemps les paléontologues furent les seuls, après certains embryologistes, à s'intéresser aux hétérochronies. Ce sont les modifications intervenues, aux cours de l'évolution, dans la durée du développement des êtres vivants.

L'"éternel féminin", la femme "gardienne du foyer", l'homme, agressif et macho... Ces vieux clichés ne font plus guère recette. Comment expliquer la différence des sexes ? Question de nature ou de culture ? D'un côté, les travaux de la psychologie évolutionniste soutiennent que ce sont les différences biologiques qui induisent la spécificité des comportements de chacun et de chacune.

Cette année, la Grande Galerie de l'Évolution du Muséum national d'histoire naturelle de Paris fête ses 20 ans ! Pour l'occasion, certains animaux ont été restaurés et des nouveaux aménagements te sont proposés. Arkéo et Miss'Taupe t'emmènent faire une petite visite de cet endroit magique, où des centaines d'animaux t'attendent pour t'expliquer la grande aventure de la vie...