Un même génome, plusieurs formes : chez certains animaux, la morphologie est très sensible à leurs conditions de vie. Chez d'autres, cette sensibilité est réduite. Mais chez tous l'environnement joue un rôle essentiel dans l'évolution des espèces.

Les squelettes gardent la trace de l'histoire des vertébrés. Les exemples choisis par l'auteur d'"Evolution" illustrent comment la comparaison de ces architectures osseuses permet de retrouver des origines communes entre espèces.

"La plus lourde tare imposée par la culture occidentale à l'évolutionnisme est la doctrine du progrès" disait Stephen Jay Gould. L'histoire de la vie raconte un chemin erratique, parfois réversible.

Il y a tout juste cent ans, le paléontologue américain Charles Walcott découvrait au Canada des roches, datées du Cambrien, particulièrement riches en fossiles. Elles sont plus tard devenues célèbres sous le nom de schistes de Burgess : la diversité des fossiles qu'on y trouve illustre à merveille l'explosion cambrienne, cette période unique où, il y a 542 millions d'années, les formes de vie animale se sont diversifiées, donnant naissance à la plupart des lignées qui peuplent aujourd'hui la planète.

Des découvertes révolutionnent l'idée que l'on se faisait des virus. S'ils causent de graves maladies, ils participent aussi à l'évolution des espèces. Et peuvent même soigner

La découverte de fossiles présentés comme des organismes pluricellulaires âgés de 2,1 milliards d'années bouscule les théories sur l'émergence de la vie. Et fait polémique.

Le séquençage du génome humain achevait une grande étape. Une autre s'ouvre avec l'étude des éléments qui interfèrent avec l'expression des gènes. Ou comment notre mode de vie influence ce que nous sommes et serons.

Grâce à eux, la vie a conquis la terre. Ces organismes étranges, ni plantes ni animaux, ont une biologie surprenante qui fascine les chercheurs par sa complexité.

L'évolution du vivant serait contenue tout entière dans une équation mathématique : la "découverte" de trois scientifiques français a fait grand bruit. Mais leur méthode apparaît arbitraire, voire subjective.

L'ADN mitochondrial peut être également transmis par les pères. Cette découverte pulvérise la génétique des populations et son credo selon lequel nos origines maternelles sont africaines.

"Le hasard intervient, mais à l'intérieur de contraintes qui vont croissant".

La comparaison systématique des chromosomes de quelque cent vingt espèces de primates permet de reconstituer de manière précise l'arbre généalogique de notre grande famille...