Les uns ont réussi à prendre la fuite. Les autres ont été arrêtés et incarcérés. Certains ont été assignés à résidence. Le point sur l'enquête visant les membres des familles Ben Ali et Trabelsi, et leurs principaux affidés.

Derrière la brochette de people et de patrons qui partent vivre à l'étranger, de plus en plus d'anonymes, entrepreneurs, chercheurs, jeunes diplômés... décident également de prendre le large. Pour échapper au fisc ou aux lourdeurs administratives. Mais aussi pour trouver un job. Tous fuient la morosité ambiante.

Chaque mois, "Lire" donne la parole à un écrivain pour qu'il nous ouvre les portes de sa réalité. Ce mois-ci : Maya Ombasic, née à Mostar (Bosnie-Herzégovine) en 1979, dont la famille a quitté le pays au début de la guerre des Balkans. Dans "Mostarghia", un récit autobiographique à la mémoire de son père, celle qui est aujourd'hui canadienne et enseigne la philosophie à Montréal développe aussi la réflexion qui lui a permis de transformer un exil forcé en émigration choisie.

Chaque mois, "Lire" donne la parole à un écrivain pour qu'il nous ouvre les portes de sa réalité. Ce mois-ci : Maya Ombasic, née à Mostar (Bosnie-Herzégovine) en 1979, dont la famille a quitté le pays au début de la guerre des Balkans. Dans "Mostarghia", un récit autobiographique à la mémoire de son père, celle qui est aujourd'hui canadienne et enseigne la philosophie à Montréal développe aussi la réflexion qui lui a permis de transformer un exil forcé en émigration choisie.

Il y a un siècle, fuyant le génocide, leurs ancêtres avaient trouvé refuge à Alep ou Damas. Mais la guerre en Syrie les contraint à un nouvel exode. C'est vers l'Arménie que certains se tournent aujourd'hui. Une patrie de coeur qui les accueille à bras ouverts. Même si elle n'a rien de la terre promise dont ils avaient rêvé.

Bientôt vingt ans qu'ils vivent à Ouaga. D'origine algérienne pour la plupart, ils ont été contraints à l'exil parce que soupçonnés d'accointances islamistes. Rencontre avec ces hommes dont la France ne veut pas entendre parler.

Déporter sur des îles des leaders turbulents était autrefois une pratique ordinaire. L'exemple avec le sultan Mohammed V, dont l'exil en Corse reste une page méconnue de l'histoire du Maroc. Le philosophe Antoine Hatzenberger a mené une recherche longue de dix ans sur le séjour insulaire de deux leaders maghrébins.