Sous le titre évocateur ″Une terrible beauté est née″, la 11e biennale de Lyon interroge les angoisses et les espoirs de notre monde moderne. Une invitation à découvrir des artistes de tous horizons autant qu'à arpenter le territoire lyonnais.

Super-héraut de la figuration narrative dans les sixties, l'artiste islandais n'a jamais cessé de télescoper sur papier ou sur toile des images découpées dans des Comics, tracts, journaux ou publicités... A l'occasion de la rétrospective que lui consacre le Mac de Lyon, "Beaux Arts" a demandé à Claude Pommereau et Pierre Sterckx leur avis sur ces images choc. Réponses diamétralement opposées.

Telle une chambre d'écho précieuse dans le tumulte de la Coupe du monde, l'exposition "Imagine Brazil" a invité la jeune scène artistique brésilienne à dialoguer avec ses glorieux aînés. Bienvenue au pays de l'abstraction dansante.

Artiste conceptuelle proche de Fluxus, musicienne et militante pour la paix, Yoko Ono est une superstar dont on ne sait pourtant à peu près rien. Paradoxe enfin levé par le Mac de Lyon qui lui consacre sa première rétrospective d'envergure en France.

Du Directoire à la Monarchie de Juillet, ses salons ont accueilli les esprits les plus brillants du monde politique, littéraire et artistique. Juliette Récamier (1777-1849) fut aussi une collectionneuse au goût raffiné et un modèle de beauté pour les artistes de son temps

Ruth Gurvich passe avec brio de l'élaboration de formes sur papier à la création de pièces en porcelaine, voire en argent massif.

Lancée par Thierry Raspail, le « monsieur Art contemporain » de Lyon, également à l'origine du musée d'Art contemporain de la ville, la Biennale de Lyon inaugure sa 13e édition autour du thème de la modernité, thème qui va continuer de l'occuper pour les quatre prochaines années, ce qui fera trois éditions au total. Pour ce premier volet de la réflexion, c'est Ralph Rugoff, le sémillant directeur (depuis 2006) de la Hayward Gallery à Londres qui s'est penché sur la question.

Héraut de la Figuration narrative, le peintre de l'histoire en train de s'écrire prépare sa grande rétrospective au Musée d'art contemporain de Lyon, en octobre prochain.

La gigantesque rétrospective du peintre franco-islandais en ce moment au MAC de Lyon invite à une plongée dans une oeuvre saturée d'images. L'occasion aussi de découvrir Erro avant Erro.

Au XVIe siècle, l'ancienne capitale des Gaules, surnommée à l'époque « deuxième oeil de France » et « coeur d'Europe », est alors un carrefour géographique et culturel. Ainsi, Lyon ne pouvait manquer d'attirer marchands et artistes des quatre points cardinaux. On ne peut donc que s'étonner qu'aucune exposition d'envergure n'ait exploré cet intense foyer artistique et humaniste. Le Musée des beaux-arts relève ce défi en mettant en exergue les forces de Lyon par des biais thématiques.

Symbole de modernité, de fonctionnalisme, de puissance et d'élégance, la machine a effectivement été une source d'inspiration massive de la révolution industrielle à nos jours, avec toutefois de fortes fluctuations dans la tonalité des oeuvres. Le Musée des confluences analyse la persistance de ce sujet, mais aussi le caractère ambigu de la relation entre l'art et la machine.