Héros de la guerre de Troie, Achille est le protagoniste de la grande exposition estivale du Musée de la romanité, à Nîmes. Une (re)découverte du personnage homérique pour mieux comprendre cette guerre contée dans « L'Iliade ».

A Paris et en régions, la Rédaction de "L'OEil" a sélectionné les expositions incontournables de la rentrée.

Historienne de l'art reconnue, Carolyn Christov-Bakargiev est la commissaire de l'exposition que la Pinault Collection consacre à l'Arte pavera, mouvement artistique italien apparu dans les années 1960. L'exposition sobrement intitulée « Arte povera » rassemble plus de 250 oeuvres d'artistes emblématiques.

A la Bourse de commerce, à Paris, une exposition événement célèbre ce courant artistique italien majeur des années 1960. Une poésie, une rébellion et une liberté qui donnent des forces.

« Il s'agissait de réaliser, à partir de techniques et de matériaux simples et peu coûteux, des installations élémentaires qui permettaient aux spectateurs de comprendre qu'ils étaient vivants. » Ainsi la célèbre curatrice Carolyn Christov-Bakargiev, spécialiste du mouvement, résume-t-elle l'arte povera qui, dès les années 1960, fit chavirer la scène artistique italienne. La Bourse de Commerce retrace avec force l'histoire de ce chamboulement qui essaime encore aujourd'hui.

Regardeurs, êtes-vous crédules ? Le musée Marmottan Monet propose jusqu'en mars 2025 une belle sélection de trompe-l'oeil, du XVIe siècle à nos jours. Soit une séduisante plongée dans le monde de l'illusion qui démontre que, par leur seule virtuosité, les artistes savent depuis longtemps créer des « fake paintings »... à la seule force du pinceau !

Dibbouk yiddish et zombi des Caraïbes : le musée d'Art et d'Histoire du judaïsme et le Quai Branly à Paris sont partis sur les traces de ces morts intranquilles revenus parmi les vivants 140 pour perturber l'ordre du monde. Deux propositions crépusculaires pour s'interroger sur ce que ces disparus au passé trouble, omniprésents au cinéma, disent de nos maux contemporains.

Le 20 octobre 1984, la maison Cartier ouvrait un lieu consacré à l'art contemporain à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines. A coups d'expositions décoiffantes qui attirent un nouveau public, la fondation met en lumière inconnus prometteurs et artistes confirmés. Ce mécénat pionnier a ouvert la voie à l'arrivée des grands groupes privé dans le champ culturel, jusque-là jalousement gardé par l'Etat.

Au musée d'Art moderne de la ville de Paris, l'exposition « L'Âge atomique » rassemble 250 oeuvres traitant de la fascination ou de la peur des artistes face au nucléaire.

Gustave Caillebote ou Nadia Léger, les morts-vivants dans la culture populaire ou les squelettes de James Ensor, le pop art ou l'arte povera, la robe de chambre de Balzac ou les tenues fleuries d'Yves Saint Laurent, les ours en peluche ou les sex-toys, un iconique portrait de Zurbaran ou un autre de Watteau... Cet automne, c'est dans les musées que ça se passe !

C'est par une exposition hallucinante, riche d'oeuvres rares et surprenantes dans une scénographie labyrinthique où surgit la voix d'André Breton reconstituée par l'Ircam, que le Centre Pompidou célèbre 100 ans de surréalisme. Voyage dans l'inouï. Sommaire. Le surréalisme, un monstre chimérique et jouissif. Le surréalisme, définitivement à la mode !

Vestiges antiques de l'histoire, mortels décombres après les combats, mutilations définitives des paysages ou traces romantiques d'un passé perdu, la ruine a mille formes, inventoriées dans une puissante exposition à Lyon qui en décrypte tous les aspects.