Pour consolider sa majorité menacée d'éclatement, Ehoud Olmert n'a rien trouvé de mieux que de conclure un accord avec le chef de l'extrême droite, partisan de l'expulsion massive des Arabes israéliens.

Il prône la constitution d'Etats ethniquement homogènes. Dans son viseur : les Arabes israéliens

La nomination d'Avigdor Lieberman au gouvernement montre que les Juifs russophones ne cherchent pas à s'intégrer dans la société israélienne, estime "Ha'Aretz". Ils veulent le pouvoir.

A force de considérer leur voisin comme le mal absolu, les pays arabes oublient que, bien avant la poussée de l'extrême droite, un véritable camp de la paix a existé dans l'Etat hébreu

Des groupes d'extrême droite réclament une loi contre les mariages mixtes, voire contre tout rapport physique entre femmes juives et hommes arabes. Certains n'hésitent pas à recourir à la violence pour imposer leurs vues.

Les dernières élections législatives en Israël ont de quoi surprendre. Elles ont révélé la complexité d'un espace politique marqué par la débâcle des grands partis historiques d'union comme les travaillistes, l'ascension du leader populiste Avigdor Lieberman et l'émergence de questions sensibles telles que la place des minorités

Pour consolider sa majorité, le Premier ministre décide de se rapprocher de l'extrême droite plutôt que de la gauche. Un choix qui ne fait guère l'unanimité, pas même dans son propre camp.

La nomination du chef d'extrême droite comme ministre de la défense en Israël provoque des remous dans la coalition au pouvoir

Cerné par le chaos arabe, l'Etat hébreu se radicalise. Montée des idées d'extrême droite, promulgation de lois répressives à l'égard des Palestiniens et liberticides à l'égard des artistes, des écrivains et de la société civile, souligne "Ha'Aretz". Un tournant qui fait penser à la Russie de Poutine, s'indigne "Yediot Aharonot". Pourtant, la société israélienne réclame à son gouvernement encore plus de fermeté, indique le journaliste de "Maariv". Sommaire. Une journée noire pour la démocratie. Poutine à Jérusalem. L'irrésistible ascension de Naftali Bennett.

La nomination d'Avigdor Liberman, connu pour ses positions extrémistes, au poste de ministre de la Défense, hérisse de nombreux Israéliens.

Doublé à sa droite par des projets de lois controversés, et poussé à gauche par des ministres considérés pourtant comme extrémistes, le Premier ministre semble déboussolé.

L'échec de leur armée, cet été, semblait avoir troublé les Irsaéliens. Allaient-ils exiger que leur pays négocie enfin avec ses voisins - un "rêve" (voir l'article de Georges Corm) qui inspire de nouvelles initiatives internationales ? Il n'en a rien été.