Publication des oeuvres complètes de cette auteure américaine, dans la tradition des conteurs du Sud, mêlant réalisme, symbolique et comique.

En 1922, Anaïs Nin part à Cuba sur les traces de son père absent et fantasmé, à la découverte de la famille paternelle, mais laisse peu d'allusions à cette période dans son journal. W. Guerra imagine ce qu'elle a pu ressentir en arrivant sur l'île, elle superpose ses pensées à celle de l'écrivain et restitue la voix d'une âme à la recherche de son identité.

Evocation de l'artiste par Gertrude Stein (1874-1946) qui fut pendant quarante ans tour à tour son mécène et une femme de lettres qui partageait ses préoccupations artistiques et ses goûts.

L'enfance et la jeunesse de l'écrivaine qui grandit dans un orphelinat puis chez un pasteur qui lui transmet le goût des livres. Elle rejoint ensuite sa grand-mère à Cuba, puis son père, alcoolique, dans le New Hampshire. Forcée d'abandonner ses études, elle part en Californie, où elle joue dans des productions médiocres. Le récit se clôt sur ses retrouvailles avec sa mère.

Durant 40 ans, l'écrivaine américaine et l'artiste espagnol ont entretenu une relation amicale. G. Stein fut tour à tour mécène de P. Picasso, femme de lettres partageant ses préoccupations artistiques et ses goûts, amie, chroniqueuse et critique. Plus de 200 lettres, pour la plupart inédites, témoignent des évolutions des deux protagonistes.

Membre de l'Académie américaine des arts et des lettres, professeur de littérature anglaise à Princeton, titulaire de multiples et prestigieuses récompenses littéraires (dont le prix Femina étranger en 2005 pour Les Chutes), figurant sur la liste des nobélisables, Joyce Carol Oates occupe depuis longtemps une place au premier rang des écrivains contemporains.

Après la réédition des journaux intimes de Virginia Woolf, La Cosmopolite poursuit son entreprise et réunit ici l'ensemble des journaux de jeunesse d'Anaïs Nin, qui furent historiquement publiés en trois volumes séparés. Cette édition comprendra la partie inédite qui va de 1927 à 1931, pour marquer enfin la continuité de l'enfance à la rencontre avec Henry Miller. On y découvre une enfant naïve, avide de compliments et d'amour, qui cherche l'attention et la reconnaissance. Puis une jeune fille ravissante et intelligente qui fait la douloureuse expérience de la perte des illusions et de l'amour. Une jeune fille tiraillée entre son individualité et ce que sa famille et la société attendent d'elle. Sa mère, Joaquinito et Thorvald, ses frères, son père, éternelle figure de l'absent, côtoient ainsi dans ses journaux des personnages puissants et évocateurs, peintres et écrivains : D. H. Lawrence, Sinclair Lewis, Botticelli. Réalité et fantasme, quotidien et exceptionnel se croisent et se mélangent, dépeignant pour nous une époque passionnante que constituent les années 1917 à 1931. Les anecdotes croustillantes, témoignages d'un autre temps, se mêlent aux questions existentielles d'une jeune fille éprise de liberté dans un siècle qui étouffe la femme. Poèmes, chansons et petites pièces de théâtre viennent parfois se glisser entre ses confessions qui forment un récit foisonnant et éclectique. Lire ou relire les journaux de jeunesse