Le 23 janvier 1993, le corps d'une adolescente de 13 ans est découvert dans un terrain vague en périphérie de Ciudad Juárez, à la frontière nord du Mexique. Elle a été torturée, violée puis étranglée. Entre 1993 et 2007, près de 500 femmes connaîtront le même sort. Des centaines d'autres sont toujours portées disparues. Des os dans le désert est l'histoire d'un crime contre l'humanité volontairement irrésolu, une enquête à haut risque - Sergio González Rodríguez échappa par miracle à son exécution programmée un soir de juin 1999 - qui transgresse les règles du journalisme pour devenir un roman sans fiction, un impitoyable réquisitoire contre l'impunité et la violence misogyne. Roberto Bolaño, qui fera de González Rodríguez l'un des personnages de son ultime roman, 2666, dont la partie centrale est consacrée au féminicide de Ciudad Juárez, définit ainsi Des os dans le désert : «Ce n'est pas un livre qui appartient à la tradition du roman d'aventures mais à la tradition apocalyptique, les deux seules catégories toujours vivantes sur notre continent. Peut-être parce que ce sont elles, uniquement, qui nous permettent d'approcher l'abîme qui nous entoure.» Un abîme encore aujourd'hui grand ouvert sous les pas des femmes de la ville-frontière.

Un livre sur le désespoir que connaissent les femmes battues. Elle-même victime, l'auteure de ce témoignage, mannequin, est par ailleurs à l'origine de la création de l'association Rose-Jaune qui lutte pour l'éradication de ce fléau.

La jeune femme née en Guinée en 1985 raconte son parcours. Excisée à l'âge de huit ans, elle est mariée à quatorze avec un homme se prétendant fonctionnaire européen aux Pays Bas. Ses papiers falsifiés, son mari la fait venir en Europe. Elle découvre un homme violent, marié déjà cinq autres fois. Epuisée par trois grossesses menées à terme et terrorisée par son mari, elle s'enfuit en janvier 2004.

Banalisée, la notion de respect paraît aujourd'hui vidée de son sens alors que l'on assiste à une forte dégradation dans les relations filles-garçons. Fort de ce constat, des membres du mouvement Ni putes ni soumises ont rédigé cet outil éducatif et pédagogique destiné aux adolescents.

En s'appuyant sur son expérience auprès de couples en difficulté, P. Brenot dénonce les comportements qui marquent la survivance de la domination masculine, la violence des hommes qui l'exercent par modèle, par habitude, par ignorance, etc. Il propose d'admettre cette violence et d'y remédier en inventant de nouvelles manières de vivre ensemble.

Principale base pétrolière d'Afrique, située dans le Sud algérien, Hassi Messaoud a été le théâtre d'une nuit d'horreur le 13 juillet 2001. Des femmes, originaires du nord du pays, employées dans les travaux de ménage, ont été massacrées et humiliées par les habitants ameutés par l'imam en raison de leur mode de vie jugé trop libre. Deux femmes témoignent malgré les menaces...

Dans cette étude, grâce aux découvertes scientifiques, les vraies motivations de la psychologie et de l'action masculine sont confrontées à celles de la psychologie et de l'action féminine tout au long de la transition des anciens matriarcats aux patriarcats modernes.

Vingt-cinq ans après le best-seller mondial écrit par Betty, sa mère, Mahtob Mahmoody a décidé de raconter toute l'histoire, son histoire. Fille d'une Américaine et d'un médecin iranien installé depuis plusieurs années aux États-Unis, elle a 4 ans lorsqu'elle part pour des vacances en Iran avec ses parents. Sur place, le piège se referme : Maintenant vous êtes dans mon pays. Vous devez respecter mes règles. Pendant un an et demi, la fillette et sa mère sont prisonnières, subissant les coups et la folie d'un homme. Elles finiront par s'évader. Mahtob Mahmoody revient ici sur ces événements dramatiques et raconte sa vie d'après : la peur d'un nouvel enlèvement, l'obligation de prendre un nom d'emprunt, la grave maladie qui a failli lui coûter la vie, l'ombre menaçante de son père, les trahisons, la haine, les cauchemars, les petits bonheurs et, toujours, la force de l'espérance.